Alep est tombée au main des troupes de Bachar el Assad. Ce qu’il en reste est un champ de ruines et d’innombrables morts et blessés. Un enfer sur terre. La communauté internationale a été impuissante d’arrêter le massacre, car la Russie a exercé son droit de veto à l’ONU en ce qui concerne une trêve des combats. Avec son aviation elle les a encore attisés permettant au dictateur syrien de vaincre les rebelles. Sans cette intervention, il n’aurait jamais pu être victorieux. Et nous ? Nous sommes les spectateurs et prenons avec une certaine indifférence acte de ce génocide. Lorsqu’on sait qu’un nombre élevé d’enfants sont les victimes, je suis pris de honte. Mais qu’aurait-on pu faire ? Descendre dans la rue et inciter nos gouvernements respectifs à entrer en jeu ? Ou de rompre toutes relations diplomatiques avec les pays belligérants que sont les russes, les iraniens et en partie les libanais ? Personne n’était prêt d’aller aussi loin au nom de nos intérêts internationaux. Je dois avouer que moi aussi je n’aurais pas franchi un tel pas, même si l’histoire a démontré, comme en 1938 avec les accords de Munich, que parfois il vaut mieux être tranchant. Mais qui est prêt à prendre le risque que ce conflit se généralise, d’autant plus que des considérations de politique intérieure entrent en jeu ? Lorsque le FN en France ou l’AfD en Allemagne déclarent qu’ils sont proches de Vladimir Poutine, ces formations le font, car elles sont soutenues dans cette démarche par un grand nombre de citoyens, qui n’en a rien à faire de « ces bougnoules ». Et ceci en partant du principe qu’une amitié avec le maître du Kremlin est le meilleur moyen de sauver nos valeurs chrétiennes. Quelle perversion de l’esprit ! Weiterlesen