Ingrid Levavasseur a été l’initiatrice d’une liste « Gilets jaunes » pour les Européennes. Elle a renoncé par la suite à ce projet. Elle a déclaré « compatir énormément à cette douleur » qu’a été pour elle l’incendie de Notre-Dame. Elle a ajouté : « Mais j’aimerais qu’on revienne à la réalité », a-t-elle lancé sur BFMTV, évoquant « une colère naissante qui monte sur les réseaux sociaux » à ce sujet, et dénonçant « l’inertie des grands groupes face à la misère sociale alors qu’ils prouvent leur capacité à mobiliser en une seule nuit un pognon de dingue’ pour Notre-Dame ». D’un côté je peux la comprendre, d’un autre je dois constater que les Gilets Jaunes feraient bien de s’en prendre à eux-même. On ne peut pas d’un côté susciter la haine et s’attendre de l’autre, que les victimes des quolibets, soient enclins à faire de l’aumône. Je trouve que la déclaration d’Ingrid Levavasseur est ambiguë, même plus qu’elle manque terriblement de fierté. Si je veux faire la révolution, je ne peux pas aller manger au râtelier de ceux que je combats. Cela me démontre, que le mouvement des Gilets Jaunes repose idéologiquement sur rien de solide. Qu’il va à dérive, car il n’a pas été en mesure d’avoir un but constructif. Vouloir tout détruire n’est pas une solution. Les Gilets Jaunes me diront que je n’y comprends rien, que j’avance des thèses qui ne sont pas les leurs. Peut-être, mais dans ce cas-là je ne les ai pas compris. Ce serait la preuve que leur communication ne vaut pas grand-chose. Nous savons ce que cela représente d’aller se servir chez les riches. Tout va bien, lorsqu’il a encore assez de foin dans la grange, mais après ? Générer de la richesse ne se fait pas en bloquant les rues, en injuriant les forces de l’ordre, en traitant le président de tous les noms sur Facebook ou ailleurs. Les menaces de mort n’ont jamais été des mesures sociales efficaces. Weiterlesen