Certaines multinationales financent les partis politiques européens, ce que je condamne. L’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (l’ALDE), le groupement, dont le LRM d’Emmanuel Macron est allié pour les Européennes, est un des principaux bénéficiaires. Lorsqu’on sait que les lobbys considèrent Bruxelles comme une tirelire, il déplorable que les différents partis se prêtent à ce jeu. Si auprès des citoyens l’UE ne jouit pas d’embellie, c’est bien à cause de l’imbrication du capital dans les affaires européennes et l’influence qu’exerce notamment le géant de l’agrochimie Bayer, dont Monsanto fait partie depuis peu. Lorsqu’on connaît le débat qui a lieu au sujet du glyphosate, je trouve indécent de recevoir de l’argent de ce côté-là. Comme nous le savons cet herbicide est un grand danger pour l’environnement. Il est à l’origine de la mort des abeilles et d’après ses détracteurs, pourrait être la cause de nombreux de cas de cancer, même si Monsanto écarte énergiquement cette hypothèse. Mais le fait que les libéraux et d’autres acceptent de recevoir de l’aumône de la part d’entreprises qui nuisent à la nature, rend peu crédible leur attitude envers l’environnement. Cela les mettrait plutôt du côté des fossoyeurs. En 2018 ce parti, qui regroupe 68 euro-députés, a reçu 122 000 € la part de huit multinationales et lobbys. Parallèlement à Bayer, l’ADLE a touché des sommes importantes venant de Uber, Google ou du géant suisse des pesticides Syngenta. Il est permis de se poser des questions au sujet de l’indépendance de la politique envers le monde économique. Vous me direz qu’avec une telle somme, on ne peut pas faire son beurre, mais c’est plutôt le symbole qui a son poids. Weiterlesen

30 % des ruches d’abeilles sont mortes l’hiver dernier en France. Je suis allé à la poste et j’ai envoyé une lettre de remerciement à la maison Monsanto, qui refuse de reconnaître que le Glyphosate, un herbicide plus qu’efficace, soit aussi la cause de cette hécatombe. Pour moi c’est une agression contre la vie, contre notre avenir. Qu’en sera-t-il s’il n’y avait plus d’abeilles pour butiner les fleurs  et en féconder d’autres? Aussi celles des arbres fruitiers ? Le cycle de reproduction pourrait être gravement entravé, ce qui aurait pour conséquence à longue échéance, d’une disette qui nous toucherait tous. Puis il y a l’urbanisation excessive qui ravit aux abeilles leurs territoires. D’où la nécessité pour les urbanistes, de créer des espaces verts dans les villes, comme c’est le cas à Paris avec l’aménagement de l’ancienne ceinture en jardins, que les habitants limitrophes cultivent. Il serait aussi temps de mettre un terme à l’agriculture intensive qui a éliminé les haies. Aussi les oiseaux sont les victimes de cette industrialisation. Sans insectes, comment pourraient-il se nourrir. Partout en Europe ont déplore de plus en plus leur absence. Là aussi il faudrait tirer la sonnette d’alarme. Je trouve inquiétant que l’homme, à l’instar d’un Donald Trump, soit instinctivement un prédateur qui détruit tout sur son passage. Il serait temps de ne plus scier la branche sur laquelle toute l’humanité est assise pour ne pas sombrer dans le vide. Il est certain que si les abeilles continuent à disparaître, il sera difficile de trouver du miel. Pour ma part, malgré mon diabète, je ne veux pas m’en passer. Il est source de vie, d’énergie et en plus il est bon. Prenez en une cuillère lorsque vous avez des maux de gorge, une thérapie naturelle, qui souvent est plus efficace que toute la chimie que nous avalons. Weiterlesen