L’église est devenue trop exiguë pour tous les cierges que je me sens obligé d’allumer devant la statue de la Vierge. Cette dernière me fait signe qu’elle est complètement dépassée et que malgré sa bonne volonté, elle ne peut pas faire grand-chose pour ramener au bercail tous ces guignols, qui n’ont pas plus de raison que le dernier des imbéciles. Trêve de plaisanterie. Je veux parler du beau professeur, le docteur Giuseppe Conte, qui a fait de brillantes études de droit aux USA. Le pauvre, il a pris les bibliothèques universitaires pour des amphithéâtres, où de prestigieux professeurs donnent des cours magistraux. Mais je ne vois pas d’inconvénients que le concierge se prenne pour un académicien. On est pour l’égalité des chances, n’est-ce pas ? Le beau Conte a ainsi embelli sa biographie pour faire avaler, à nous les Européen, l’infecte cocktail que nous sert l’Italie. Une création d’un certain Luigi Di Maio, l’étoilé de service, et Matteo Salvini, le mini-duce, qui ont décidé de nous faire avaler une potion amère. La marionnette qu’ils ont nommé premier-ministre, n’a évidement aucune expérience politique. Un novice qu’ils pourront mener par le bout du nez. Il faut bien se marteler en tête, que ce brave subalterne n’a pas assisté à l’élaboration du programme de gouvernement. J’en rirais, si la situation actuelle dans la péninsule n’était pas si absurde. Je pense que Socrate n’avait pas tort, lorsqu’il écrivit, que seul des citoyens ayant un peu de matière grise étaient en mesure de mener les affaires de la République. Déjà le fait que l’Italie a plus 2300 milliards de dettes, devrait leur rabattre le caquet. Vouloir distribuer de l’argent qu’on ne possède pas a un relent mafieux, d’autant plus que ces vénérables parrains veulent forcer la BCE de leur remettre 250 milliards, comme cadeau de bienvenue. Weiterlesen