Que ce soit la marche pour le climat et l’opposition au remaniement des retraites hier à Paris, je ne peux qu’approuver que les citoyens manifestent pacifiquement. Où j’ai beaucoup plus de mal à accepter de telles démarches, c’est lorsque des voyous comme ceux appartenant au bloc noir, se mettent en tête de faire de la casse, pour le plaisir d’en faire. Ils se réclament faire partie des gilets jaunes et se battre pour leurs idéaux. Hier ils se sont introduits dans les rangs des écologistes et ont pu, sous leur couvert, s’en donner à cœur-joie. Les exactions ont pu être limitées, car le mouvement des gilets est en chute-libre. La raison en est qu’il n’y a pas de programme bien précis, qu’il y a certes un vent de colère, mais que ce dernier ne se traduit pas dans une politique bien précise. Cela fait plutôt désordre. En voulant faire de la surenchère, certaines personnes ne voient pas qu’elles sont en train de saborder les armes dont la politique dispose, comme le droit de manifester ouvertement son opinion. Pour moi une loi fondamentale de la politique. Mais il est faux de vouloir en faire que de la polémique sans but bien précis comme ce n’était pas le cas au début du mouvement des gilets jaunes. Il fallait faire capoter la nouvelle loi carbone, ce qui s’est effectivement passé. Le deuxième succès a été les pressions exercées contre le président de la république et son gouvernement. 17 milliards ont été accordés pour que plus de justice sociale règne en France. Bravo ! Weiterlesen