Joachim Gauk a été très clair : il a qualifié de génocide le massacre contre les Arméniens qui a fait 1,5 millions de victimes de 1915 à 1917. Ce sont les Turcs ottomans qui ont commis ces meurtres. Tout en reconnaissant ces « injustices », le gouvernement d’Ankara ne veut pas qu’on compare 100 ans plus tard ces faits avec ceux des Nazis lors de la seconde guerre mondiale. Ignorent-ils que là aussi il s’agit d’une élimination ethnique, liée bien entendu à la religion des victimes. Être confronté dans leur empire à une minorité chrétienne n’était pas du goût des dirigeants d’alors. C’est ce qui a déclenché ce drame. Je ne comprends pas Recep Tayyip Erdogan qu’il ne peut pas accepter l’évidence. La démarche a été guère différente que celles des SS. Il s’agissait alors de trouver « une solution finale » aux problèmes que posaient les Arméniens. Les Turc regrettent aujourd’hui les faits qui se sont passés, ne peuvent pas les ignorer, mais ils ne sont pas prêts à parler de génocide. La guerre comme à la guerre, c’est le message qu’ils voudraient faire passer ! Un signe des plus négatifs qui prouve bien que le gouvernement ne veut pas choquer les forces conservatrices et revanchardes. Cela pourrait remettre en cause la politique d‘ Erdogan ayant pour but de redonner à la Turquie sa puissance d’antan. Weiterlesen