Je suis heureux, depuis que j’ai lu qu’un généraliste français, Jean-Yves Henry, pouvait guérir d’homosexualité tout ceux qui le désiraient avec des moyens homéopathiques. C’est un peu comme si on faisait de même pour les Juifs à coup d’eau bénite. Voici ce que je nomme le progrès ! Le conseiller d’État de la santé à Genève, Mauro Piogga, a demandé que la justice enquête à ce sujet. Pour lui comme pour moi, de considérer l’homosexualité comme une maladie, est en fait un délit qui mériterait un procès. C’est de la discrimination pure et simple. Il est tout de même étrange que de telles absurdités puissent encore être prises pour de l’argent comptant de nos jours. Mais il n’est pas seul, ce cher Dr. Henry ! Certains membres du FPÖ, le parti d’extrême-droite autrichien, membre de la coalition gouvernementale, vont dans ce sens. Ils reprennent les thèses du NSDAP, en les édulcorant. Il n’est pas question de génocide comme c’était le cas des nazis qui n’accordèrent pas un droit d’existence aux homosexuels. Adolf Hitler les a traité d’anormaux. Entre 10.000 et 15.000 furent envoyés « en thérapie » dans les camps de la mort. Plus de la moitié d’entre-eux furent gazés. Les autres subirent des mesures de rééducation comme la castration ou firent office de cobayes pour des « expériences médicales », qui en fait n’étaient que des pratiques sadiques. Ce n’est qu’en 1971 que l’homosexualité ne fut plus considérée comme un délit punissable par la loi en Autriche. Jusqu’à présent les réticences à leur sujet sont encore virulentes. La raison pour laquelle le FPÖ en a fait un sujet électoral. Weiterlesen