La montée irrésistible des Démocrates de Suède (SD) de Jimmie Åkesson n’a pas eu lieu. Ce parti de l’extrême-droite suédoise n’a pas pus se hisser à la deuxième place, comme les sondages le laissaient prévoir. Le Parti social-démocrate du premier ministre Stefan Löfven a trois points de moins par rapport aux législatives de 2014, et n’obtient que 28,3 % des suffrages. Il y aura malgré cette situation moins défavorables que prévue, une situation de blocage au Riksdag. Ni la gauche, ni la droite ont obtenu plus de 50 % des 349 sièges du parlement. Comme il n’est pas question, pour les uns et les autres de se fourvoyer avec l’extrême-droite pour l’instant, le seul moyen de ne pas déstabiliser le pays, serait de former un gouvernement de coalition gauche-droite avec l’apport de partis qui reconnaissent enfin, qu’il serait des plus néfastes de paralyser la Suède. En regardant les chiffres du scrutin, où les sociaux-démocrates ont pu néanmoins arrivé en tête, je commence à me dire, que les gens commencent en avoir raz-le-bol que la politique migratoire domine à ce point les débats depuis 2015. Ce pays scandinave a accueilli 160.000 demandeurs d’asile, ce qui est un nombre considérable par rapport au nombre d’habitants. En 2015, 9 747 355 personnes étaient enregistrée. Cette nation a ainsi obtenu, en tenant compte du pourcentages de migrants vivant sur son territoire, un record européen d’empathie pour les réfugiés du Proche-Orient et ailleurs. Weiterlesen