Je me souviens de la chanson de Line Renaud que j’écoutais lorsque j’étais enfant. Elle l’a enregistrée une année après ma naissance en 1947. C’est dire que cela remonte à loin. Mais aujourd’hui il n’est pas question de chanson français, bien plus de la mise en application du CETA, l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE. Il sera appliqué provisoirement à partir du 21 septembre 2017, les parlements des pays-membres ne l’ayant pas encore ratifié. Justin Trudeau, le premier-ministre, insiste qu’il soit mis en application, car il est pour son pays une réponse apportée à l’isolationnisme que Donald Trump voudrait mettre en place aux USA. Même si dans le communiqué final du G20, les participants, dont l’Amérique, s’engagent à combattre le replis sur soi-même dans le domaine des échanges internationaux, il est probable que le Président ne se tiendra pas au traité. Pour le Canada une telle attitude est en tant que voisin un problème. Dans une interview que le jeune premier a donné hier au « Spiegel », il déclare, que tout au moins dans le domaine du climat et de l’écologie il négocie avec des État d’Amérique sans passer par Washington. Un peu ce qui s’est passé avec Pékin. Il est évident que cette manière de faire s’accentuera les prochains mois. À la longue cela pourrait paralyser la Maison Blanche. Elle a beau se retirer du traité de Paris, il est loin d’être dit, qu’aux États-Unis la pollution de l’air augmente. Weiterlesen

Le Ceta sera signé dimanche. Le parlement Wallon, ainsi que celui de Bruxelles et de la communauté française, ont donné leur aval. Ce qui m’impressionne dans leur démarche, c’est qu’ils ont mis le doigt sur ce qui ne marche pas dans l’UE. L’accord a été négocié plus ou moins dans le secret. Ce n’est que très tard que les citoyens ont appris ce qui était prévu. Il y avait bien des couleuvres à avaler, comme le manque d’assurance en ce qui concerne nos principes écologiques ou des données contre nos lois du travail. Et en cas de litiges, ce ne sont pas des tribunaux officiels qui prennent le relais mais des organisations privées. La Commission a pris des libertés qui sont incompatibles avec nos principes démocratiques. Une fois de plus ce sont des lobbies politiques qui ont agi indépendamment de la volonté populaire, comme cela a été le cas pour la Grèce par exemple. Une fois de plus la preuve qu’il faut absolument revoir les structures de l’Europe. Elles doivent être transparentes. Dans les conditions actuelles il n’est pas étonnant que l’UE soit mis dans le collimateur. Les citoyens ont l’impression d’être plus ou moins mis à l’écart. Il était temps qu’un gouvernement d’une région comme la Wallonie mette le doigt dans la plaie. Et ceci avant qu’on se décide de passer de la majorité absolue à une majorité simple pour l’avenir. Il est évidemment inefficace de continuer à procéder comme c’est le cas actuellement. Il est pour ainsi dire impossible de mettre 28 membres sous un même chapeau. Mais pour que ce principe soit accepté, il faut que la nomenclature de l’UE soit limpide. Weiterlesen