Le Président Trump, appelons-le ainsi, a donné son premier discours au Congrès sur l’état de l’Union. Avant de se rendre au Capitole, il est allé voir son boulanger particulier et lui a demandé la permission de se rouler dans de la farine. L’artisan, qui est un pacifiste, a accepté. C’est pourquoi ce cher Donald a essayé, tout au moins dans le ton, d’amadouer tous ceux qu’il a blessé depuis le début de son mandat. « Tendons-nous la main… » Cela fait très Baden-Powell et très feu de camp ! Il a déclaré vouloir protéger ses ouailles, peu importe leur couleur et leur religion, contre tous ces méchants, qui cherchent à les drogués. Évidemment que des Latinos. Puis il a entonné un chant de louage envers sa propre personne. C’est génial , que ce soit ses baisses d’impôts qui aident les plus pauvres, sa politique économique, qui permettra de rénover toute l’infrastructure malade des USA, et j’en passe. Ce qu’il évite de dire, c’est de quelle manière payer tout cela. Comment comprendre le raisonnement suivant : « D’accord tu gagnes moins, mais tu peux dépenser beaucoup plus. Il suffit d’y croire ! » Ce qu’il évite évidemment de dire, c’est que le pays s’endettera à un tel point, qu’on ne peut que s’attendre à un effondrement à l’avenir. Qu’en a t-il à faire que les générations futures, soient ruinées ? Il sera mort depuis belle lurette. L’Hymne à la joie ! » Mais ce n’est pas de la paix qu’il parle. Il veut donner à son arsenal nucléaire encore plus de poids, afin de dissuader, tous ceux qui comme les Russes, ont contribué à sa victoire électorale, de venir le titiller sur ses propres terres. Allons-y, rajoutons la Chine. Au lieu d’essayer de baisser les tensions, il les attise. Weiterlesen