Le Dow Jones a perdu hier, 4,6 % à la clôture à Wall Street. Une baisse qui était à prévoir et qu’une fois de plus les traders ont voulu ignorer. Il est une fois de plus déconcertant de voir à quel point il y a un manque de stratégie dans ce commerce, qui devrait au contraire servir de régulateur à l’économie. Voici les premières analyses qui ont été faites après cette chute. La situation sur le marché du travail aux USA est la meilleure depuis longtemps. 4,1 % de personnes sans boulot, cela peut se faire voir en comparaison aux taux européens. Et puis du jamais-vu, les salaires ont augmenté de 2,9 % au lieu de 2,5 % sur le rythme annuel. De plus 200000 places nouvelles ont été créées au mois de janvier. La crainte d’une montée de fièvre de l’inflation et des intérêts plus élevés ont été d’après les experts une cause de l’affolement. Pour le Président Trump ces résultats à Wall Street ont été une mauvaise nouvelle, car il citait la flambée de la bourse, comme nous la connaissions depuis des mois, comme la preuve que sa politique financière et économique était la bonne. Depuis des mois je m’évertue à déclarer le contraire. Un chef d’État qui prend en compte un endettement terrible de son pays pour l’avenir, crée un déséquilibre. En ayant baissé drastiquement le taux fiscal d’imposition de 39,6 à 25 %, il affaiblit les possibilités d’intervention de l’État dans la marche des affaires. Après un coup de fouet positif des revenus actuels, il sera impossible de garder à long terme une telle tendance. Malgré les premiers chiffres plutôt encourageants pour les classes moyennes, elle fera les frais d’une politique si peu perspicace pour l’avenir. Lorsque les caisses sont vides, les premiers qui devront casquer, ce sont les salariés. Weiterlesen