Je ne sais pas trop comme je réagirais si j’étais tout à coup transporté sur un terrain totalement inconnu pour moi, dans une atmosphère étrangère ? Il y a pas beaucoup de solutions. Les plantes l’ont bien reconnu ! Ou tu t’adaptes à la nouvelle terre ou tu crèves. Il n’y a pas d’autres alternatives. C’est la même chose pour les migrants, mais à la grande différence, que souvent on les méprise et qu’on attend d’eux qu’ils mettent les bouts volontairement. Dans de telles conditions il est très difficile d’avoir le calme intérieur nécessaire afin d’agir efficacement. Les personnes sont souvent tellement meurtries, qu’elles n’ont plus les capacités de comprendre le monde nouveau, où on essaie de les implanter. Néanmoins je trouve bon, qu’on prenne exemple sur les réussites d’intégration, afin d’apporter la preuve que l’impossible peut parfaitement être réalisable. La télévision diffuse régulièrement des cas, où les nouveaux-venus ont appris dans un temps record la langue de leurs hôtes, qui les encourage – en Allemagne notamment – à faire un apprentissage ou de faire des études. Parfois pour ceux qui ont un titre universitaire, la possibilité de le faire revaloriser leur savoir pour pouvoir exercer dans le pays d’accueil. C’est le cas assez souvent chez des médecins. Je vous avais déjà raconté que ma fille joue pour le compte de la faculté de médecine de l’université Humboldt de Berlin, le rôle de patientes. Il s’agit d’entrer mentalement dans une pathologie et d’interpréter ce rôle, afin que les étudiants puissent avoir de la pratique dans les rapports avec les malades. Ces derniers temps elle a souvent eu affaire à des médecins venant de la Syrie, de l’Irak ou du Yémen par exemple. Il s’agissait d’exercer avec eux, l’attitude que les praticiens doivent avoir envers les femmes. L’Islam ne rend pas aisé ces liens, avant tout s’ils ont affaire à des patientes émancipées. Weiterlesen