Alexis Tsipras a eu droit à une poignée de main, puis à des déclarations d’intention de la part du maître du Kremlin. Même s’il y avait une levée de l’embargo et des livraisons avantageuses de gaz russe, cela ne comblera sûrement pas les sommes énormes dues par la Grèce à ses créanciers. Les perspectives d’investissements pour un démarrage de la conjoncture sont aussi assez modestes. La preuve que Vladimir Poutine ne roule pas sur l’or en ce moment. Le gouvernement grec utilise tous les moyens pour provoquer la colère de ses partenaires européens. Un jeu risqué de la part d’un pays qui se trouve à deux pas de la faillite. L’arrogance avec laquelle Tsipras et son ministre des finances mènent leur politique, n’a guère d’égal dans le monde. Ils se conduisent comme s’ils n’avaient pas de problèmes. Ont-ils oublié que ce sont leurs compatriotes qui sont à l’origine du marasme actuel ? Il faut le croire. Il est facile d’accuser le reste du monde, lorsque soi-même on est guère en mesure de proposer un programme cohérent pour les réformes indispensables à mettre en œuvre. La manière de lécher les bottes du potentat russe représente à mes yeux un manque total de dignité. Weiterlesen