Donald Trump se regarde dans le miroir et dit à sa femme, « Mon chéri, je suis Dieu le père ! ». Satisfait il réajuste son nœud de cravate avant d’envoyer un tweed, Je ne peux que supposer ce qu’il va écrire : « Njet à l’accord de Paris sur le climat ! », Il ne va pas prendre sa chaussure pour taper sur la table comme l’avait fait Nikita Khrouchtchev à l’ONU, pour la bonne raison que Dieu ne porte pas de souliers. Basta ! Mesdames et Messieurs les chef d’États, il sait ce qu’il dit. L’écologie et l’envoi dans les airs du CO2, c’est du pipeau. Comme Donald emploie toujours des mots choisis, il ne dira pas que c’est de la couille de bouc ! Que la Chine, le Canada et l’UE rejettent ses bonnes paroles, est un sacrilège, des propos lès-majesté. Et tout cela pour continuer à brûler du charbon dans les centrales électriques. Mon petit-fils dirait : « Ton bon Dieu est complètement ringard, d’autant plus que la houille est une denrée de plus en plus rare. » Et l’avenir ? Il s’en fiche royalement, pourvu qu’on l’adule. Un homme qui veut baisser les subventions accordées à la recherche ne peut avoir qu’un cerveau de moineau et ceci, même s’il est Dieu ! Au lieu de saisir la chance que lui accorderait une réduction massive de l’effet de serre, il s’enferre dans des reliques du passé. L’Amérique aurait le potentiel intellectuel nécessaire de relever le défi en cherchant à développer des énergies renouvelables. Ce sera un marché énorme qui procurera beaucoup d’emplois. La Chine l’a bien compris. Ce n’est pas sans raison qu’elle exerce un leadership en ce qui concerne les panneaux solaires. Mais comme Dieu le père est têtu, il ne veut pas entendre raison, même si Ivanka, sa chère fille et son mari, sont d’un autre avis que lui. Il n’a certes pas encore donné son dernier mot, mais d’après ce qu’il fait entendre de lui, il n’hésitera probablement pas à se prononcer pour le massacre de la nature. Weiterlesen