China in fear

In the Frankfurter Allgemeine Zeitung you can read that China is in fear. In Hong Kong thousands of democratically minded students are protesting. The government takes full action against the protesters. Due to the British Empire and the following period Hong Kong is still accustomed to Western and therefore democratic standards. It is not expected that China will be able to change this completely in future. One has fear in Chinese government. Democracy is seen as a kind of virus that could spread over the whole People’s Republic. That’s why they fight it from the very beginning. The fear of democracy is stronger than that of the masses of people. But future will show it: the will of a people for freedom and self-determination can not be suppressed permanently. It is only a matter of time.

China in Angst

In der Frankfurter Allgemeine Zeitung liest man, dass in China die Angst umgeht. In Hongkong protestieren Tausende demokratisch gesinnter Studenten. Die Regierung geht wieder mit aller Härte vor. Hongkong ist aus der Nachfolgezeit des Britischen Empire nach wie vor westliche, damit demokratische Maßstäbe gewohnt. Es steht nicht zu erwarten, dass China dies je vollkommen ändern können wird. Man hat in der chinesischen Regierung Angst. Demokratie wird als eine Art Virus betrachtet, der auf die Volksrepublik übergreifen könnte. Deswegen bekämpft man ihn von Anfang an. Die Angst vor Demokratie ist größer als vor den Menschenmassen. Aber die Zukunft wird es zeigen: Den Willen eines Volkes nach Freiheit und Selbstbestimmung kann man nicht dauerhaft unterdrücken. Das ist nur eine Frage der Zeit.

© Thomas Dietsch

Non, je n’ai pas eu d’inspiration pour le titre de cet article. Lorsque je vois les chiffres que le Ministre des finances nous a présentés mercredi, je ne peux que me gratter le peu de cheveux qui me restent. Il essaie de faire des économies et ceci dans des domaines où il faudrait absolument investir comme l’écologie. Même dans des budgets jusqu’à présent sacrés, le crayon rouge ne fait pas halte. À la Sécurité sociale, 21 milliards d’économies sont prévues en 2015. Tous ces efforts sont du bricolage tant que les rentrées fiscales stagnent ou baissent. L’économie ne parvient pas à démarrer, à décoller. C’est ceci qui est le plus inquiétant. Toutes les mesures afin de réduire les charges des patrons ne semblent pas être effectives. C’est comme si l’industrie n’y croyait plus. On est loin de l’élan d’après-guerre ! Une époque où il a fallu tout reconstruire. Je pense que le mental est pour beaucoup dans la crise que nous vivons aujourd’hui. Il y a aussi la tendance de chercher de nouveaux prophètes qui en un tour de main referaient redémarrer la machine. Il y a qu’à lire le programme du FN pour se rendre compte que nous nous trouvons tous au bord du précipice. Nous n’avons pas encore compris que c’est à nous de reprendre les choses en main, que la politique ne peut qu’être le reflet de la nation toute entière. J’ai mal en voyant ce qui se passe. Lorsqu’il n’y a plus de sous, il est inutile de revendiquer quoi que ce soit et de se lamenter que tout va mal. L’attitude des pilotes d’Air France reflète exactement dans quel marasme nous nous trouvons. N’ont-ils pas encore compris, que tout part à la dérive, que le passé est caduque ? Que de nouvelles données régissent le quotidien et elles sont à la baisse. Pauvre France !

pm

http://www.liberation.fr/economie/2014/10/01/budget-2015-l-etat-serre-la-ceinture_1112306

Pierre Mathias

Les créateurs de la maison de mode allemande Talbot Runhof ont fait défiler à Paris des mannequins portant des robes avec Vladimir Poutine en effigie. De la pub gratuite présentée devant un parquet plus que sophistiqué. Est-ce un honneur pour la capitale mondiale de la haute couture ? La liberté d’expression étant pour moi sacrée, je ne vais pas élever ma voix contre un tel gadget. En tout les cas il a fait tilt. Toute la presse en parle. Je me pose la question si derrière cette action il ne se passe pas plus. J’étais aujourd’hui dans la salle d’attente de mon médecin, l’occasion de feuilleté de vieilles revues. Dans l’une d’elles il y avait la photo de Poutine dans son cadre privé. Il vit dans une opulence « nouveau-riche » et ceci aux frais du peuple, qui ne mange pas toujours à sa faim. Il n’y a pas que des milliardaires en Russie. Le reporteur ne manque pas de dire que « ce pauvre homme » ne gagne que 100.000 € par an. En lisant le commentaire, on apprend qu’il dispose probablement d’une fortune de 50 Milliards. Si c’était le cas, il y aurait de quoi secouer la tête. En portant Vladimir Poutine sur sa poitrine, il serait opportun de se poser quelques questions au sujet de l’homme. Plane-t-il entre ciel et terre ? A-t-il oublié qu’il a grandi dans la pauvreté ? Peut-il s’imaginer qu’un tel luxe peut être une provocation pour tous ceux qui se battent pour vivre ? Ne ferait-il pas bien de revenir à la case départ ? Les designers de la maison de mode devraient tenir compte de l’opinion de bien des opposants. Je trouve de toute manière déplacé de porter des politiciens sur ses fringues. Les affiches suffisent, n’est-ce pas ?

pm

http://next.liberation.fr/mode/2014/09/30/en-attendant-le-reste-poutine-envahit-les-podiums_1111746

Pierre Mathias