Il est possible de critiquer les Jeux Olympiques en leur reprochant que ce n’est que du business, qu’il serait opportun de revenir à ses origines grecques et y placer uniquement le sport en première place. Mais dans le monde que nous connaissons actuellement, rien ne marche sans blin-blin. Donc il faut avaler cette couleuvre. Les joutes hivernales de Pyeongchang en Corée du Sud ont déjà, avant leur clôture, remplies leur devoir, si je peux m’exprimer ainsi. Le rapprochement des deux Corées est déjà un fait exceptionnel, que les deux équipes se présentent sous un même drapeau et qu’il n’y ait eu qu’une équipe féminine de hockey sur glace. C’est une miracle soi. Ainsi que la présence de la sœur de Kim, le potentat du Nord. J’en ai déjà parlé. Je trouve que toutes les occasions sont bonnes pour rassembler les hommes et femmes de toutes origines, de toutes cultures. Déjà à cause de cela l’organisation créée par le Baron de Coubertin, a mérité pour moi la médaille d’or.

Je ne jetterais pas l’anathème sur les JO, lorsqu’il s’agit de doping par exemple. Comme vous, j’aurais souhaité plus de rigueur et de sévérité dans ce domaine qui est nocif pour la santé des athlètes et pour le fair-play sportif. Il faut que tous ceux qui participent aux tournois aient au départ les mêmes chances. Malheureusement il ne sera pas possible d’enrayer ce phénomène, car trop d’argent est en question. C’est là que le bât blesse évidemment lorsqu’on parle de sport professionnel. Il est malheureusement quasiment impossible de maintenir l’intégrité, lorsque il est question de biens matériels. Il faudra bien entendu renforcer les mesures de contrôle et punir encore plus sévèrement ceux qui sont attrapés sur les faits. Il est aussi possible de trouver hors-propos l’attitude laxiste envers la Russie. Le compromis qui a été appliqué est du ressort de la diplomatie, non pas de l’équité. Mais il aurait été néfaste de mettre au pilori une nation importante en ce qui concerne le sport. Il est évident qu’au siège du comité olympique à Lausanne, on fait tout pour éviter plus de casse. Si on était dogmatique, il faudrait encore éliminer plus de nations, qui sont très laxistes dans le domaine de la lutte contre le doping. Il y aurait qu’une solution radicale pour atténuer les effets nuisibles de l’argent, c’est de revenir à un amateurisme radical du sport. Mais dans un tel cas il faudrait se poser la question du financement. Si la volonté consiste de donner à tous les enfants de telles formations, il est évident que cela coûte beaucoup et que les États, les régions et les communes ne sont pas en mesure de financer à eux-seuls de telles mesures. Il ne fait aucun doute que pour tous les citoyens le sport est un moyen de mieux connaître son corps, d’équilibrer ses forces et de se nourrir en conséquence. Pour la santé publique un atout de taille. Donc vous trouverez en moi un supporteur en ce qui concerne tous les domaines du sport. Puis soyons francs, je trouve beaucoup de plaisir à voir tous ces jeunes se dépensant physiquement et mentalement. Puis il a le message de paix, qu’ils expriment en se voyant, en discutant, en fêtant. À leurs yeux ce n’est pas le nationalisme qui compte, mais le fait de faire partie d’une communauté internationale.

pm

http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-pyeongchang-2018/article/2018/02/09/jo-d-hiver-2018-le-tableau-des-medailles-en-temps-reel_5254570_5193626.html

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