À la COP23 qui a lieu à Bonn en ce moment, tout le monde est prêt à faire quelque chose pour le climat. Emmanuel Macron promet qu’il n’y aura plus de centrales électriques propulsées à l’aide du charbon d’ici 2020. Mais comme cela représente en France qu’un infime nombre de sites, il ne se mouille pas trop. Ce serait autre chose avec le nucléaire. Angela Merkel par contre est dans l’embarra. 40% du courant allemand est produit à l’aide de la lignite et du charbon noir. Patatras ! Tout cela extrait du territoire national. C’est un des thèmes des négociations actuelles afin de former un nouveau gouvernement. Certains petits camarades de la CDU/CSU ainsi que du FDP crient au sacrilège. Il veulent faire durer le plaisir au delà de 2030 comme l’avaient réclamés les Verts. Ces derniers ont fait amende honorable, ce qui ne sera pas du goût des écolos au sein de leur formation, et ils sont majoritaires. Je comprends parfaitement les arguments des uns et des autres, mais le climat a une pneumonie qui risque de devenir mortelle, si on continue de la gratifier de CO2. Je commence a en avoir marre de tout ce poulailler, où les cocotes et les cocos parlent pour ne rien dire. Si on continue à infester l’air ainsi, un jour nous ne respirerons plus, les mers et les océans déborderont, la glace ? On l’a trouvera seulement chez l’Italien du coin. « Gelato per favore ! » Et l’ours se régalera avec une boule de vanille. Comme Madame Merkel a mauvaise conscience, elle enverra par recommandé 100 millions de plus aux pays méridionaux pour couvrir un tant soit peu les dépenses dues au réchauffement climatique. Et ce cher Monsieur Trump ? Il a envoyé ses larbins, qui comme des perroquets n’ont qu’un mot à la bouche : « Le charbon est un cadeau du ciel et si c’est ainsi, qu’il avale la fumée en nous disant un grand merci ! »
Oui, vous m’avez compris, comme dirait le général, je lâche du lest. Je trouve regrettable que la plupart de nos dirigeants n’ont pas compris que la sauvegarde du climat est un des plus grands paris de l’humanité. Si on la prenait vraiment au sérieux, elle serait une source incroyable d’innovations dans le domaine industriel. Ce serait l’occasion de tout mettre à plat, de réorganiser la marche des affaires, de trouver de nouvelles raisons d’aimer la vie. Attention Pierre, tu deviens dithyrambique. Tu oublies que la population augmente d’une manière insupportable, que tous les progrès ne sont qu’une poursuite acharnée pour rattraper le coche. Ce serait le premier problème à régler, mais qui accepterait qu’on lui dise : tire-toi ! Je risque maintenant de devenir très sérieux. S’il y a trop de rats dans les boyaux d’une ville, ils commencent à s’entre-dévorer. En sera-t-il ainsi pour les hommes ? Est-ce la raison pour laquelle des guerres éclatent un peu partout ? À quand le grand déménagement à destination de mars ? Même le bon Dieu se plaint que le paradis est trop plein. Et si on en expulsait les étrangers ? Comme on le sait il est à l’écoute des populistes polonais, tous de bons catholiques, qui sont avant tout charitables pour eux mêmes ! J’ai chercher en vain « Dieu le père » à la COP23. Mais il a déclaré forfait quand il a su que ce cher Trump ne viendrait pas. Peut-être s’en fiche-t-il du climat. Il sait que si on continue ainsi, nous aurons une belle apocalypse. Il y de la joie, les amis.
pm