« Je suis de gauche ! » « Non tu ne l’es pas ! » « Et si je dis que je le suis ! ». Non, nous ne sommes pas dans la cour d’une école, mais sur la scène « nationale » des élections présidentielles. Benoît Hamon dit : « Il ne veut pas de moi ! ». Il est question de Jean-Luc Mélenchon qui n’apprécie pas que le candidat du PS lui fasse un appel du pied. Se mettre en ménage avec un fossoyeur de l’UE serait abandonner l’option européenne du socialisme démocratique. Ce serait faire le jeu de Marine Le Pen. Pour ne pas sombrer complètement, on semble prêt à tout, même de flirté avec quelqu’un qui jusque-là n’était pas très fréquentable. Lorsque j’entends cela, je frémis d’indignation. Le programme de Jean-Luc Mélenchon ne correspond en aucune manière aux buts que le PS s’est fixé depuis des années. Camarades, il serait temps de remettre les pieds sur terre. Même si je peux approuver les vues écologiques et la volonté de sortir du nucléaire évoqués par la « France insoumise », je retrouve dans d’autres domaines une marinade qui me fait penser à… Bref du populisme d’une gauche qui ne réalise pas, que les réformes sont aussi une question de sous. Tout autant qu’au FN, Mélenchon plane dans du délire. Celui d’une société issue du passé.

Réveillez-vous enfin ! Nous sommes en 2017, pas en 1936, non plus en 1940… « Maréchal nous voilà !». Au lieu de mettre sur pied une 6ème République qui ne sera pas meilleure que celle que nous connaissons actuellement, il ferait bien de remettre de l’ordre dans la chaumière en donnant à l’économie un souffle nouveau. Marine et Jean-Luc pourraient se donner la main, lorsqu’il s’agit de sortir des énormités dans ce domaine. « Citoyens, il en va de votre soupe ! ». Et pourtant moi qui écrit ces lignes suis de gauche, mais pas d’une gauche naïve qui mènerait le pays dans le désastre. L’expérience a fait de moi un réaliste. Je ne pense pas qu’il faille dire des sornettes ayant comme but de faire croire qu’il n’y a que cette vérité qui compte, celle d’un divorce avec l’UE. Je dois reconnaître que Jean-Luc Mélenchon est moins falot que Benoît Hamon, qui décline sans brio ses vues utopiques. Et ce dernier croît pouvoir mettre sous tutelle un « insoumis » comme maître Jean-Luc ! ». Et dans tout cela vient se faufiler Emmanuel Macron. La question ne se pose pas pour moi de quel bord il est ; bien plus quelle politique il veut suivre. Je le qualifierais comme un social-démocrate qui a pour but de faire évoluer par la raison son pays qu’est la France. Même si je ne suis pas d’accord avec tout – comment cela pourrait-il l’être – je trouve positif de rechercher un consensus social dans une société secouée pas la crise. Il est difficile d’être solidaire lorsque les caisses sont vides. Pour que le filet de retenue tienne bon, il est nécessaire de générer de l’argent. La loi du travail a été un premier pas dans la bonne direction. Vouloir distribuer sans pouvoir financer quoi que ce soit, tient de la schizophrénie. Le PS est actuellement victime de ses chimères ce que je trouve désolant. Ne serait-il pas temps de redescendre sur terre ? « Madame Le Pen et Monsieur Mélenchon, regardez-vous dans le miroir. N’êtes vous pas entrain de jouer au poker menteur ? »

pm

http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/35303-presidentielle-hamon-impute-melenchon-impossibite.html

Pierre Mathias

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