Bravo, Madame le Pen ! En soutenant par une vidéo une manifestation de l’extrême-droite à Rome où ont été présents la Ligue du Nord, l’Aube dorée, Pegida, des néofascistes et des néonazis, elle a envoyé paître son profil soi-disant consensuel. Elle a dévoilé qui elle était vraiment. Mais il est à craindre que tous ceux qui votent pour elle, n’en prendront pas note. Il serait pourtant temps de se réveiller et de tout entreprendre pour empêcher le FN de devenir le premier parti de France. On en est loin ! Cette évolution, si on peut la considérer comme telle, est du poison. Elle démontre que les citoyens ne sont pas mûrs pour assumer la démocratie. Il leur faut des chefs, des Führers ! C’est un constat d’échec sur toute la ligne que nous vivons actuellement.
Je ne crois pas que seule la crise économique ait pu nous amener dans une telle situation. Malgré tout ce qui est dit, les gens ne veulent plus prendre de responsabilités, ils préfèrent courir après des chimères, danser en quelque sorte autour du veau d’or. Dans ce cas-là ce sont les extrêmes, qu’elles soient de droite ou de gauche. Marine Le Pen a beau démentir qu’elle apporte un soutien aux extrémistes, on ne peut pas la croire. Parmi les candidats affiliés FN aux prochaines cantonales, il y a des racistes et des antisémites qui crachent leur venin sur Facebook ou Twitter. Ils n’hésitent pas à prôner l’exclusion ou le génocide. Marine Le Pen s’est distancée d’eux, mais son langage n’est pas net. Elle savait parfaitement qui ils étaient et que leurs pensées attisent la haine. C’est de cela qu’il est question dans son discours politique. Elle est vraiment la fille de son père et toute marque de distance par rapport à lui est un leurre. Ce qui est triste est le fait que de braves gens puissent lui faire crédit. Est-ce par ignorance ou par esprit de vengeance ? Beaucoup d’entre eux vivent dans le sentiment d’avoir échoué et pensent que le messie est enfin arrivé. Le réveil sera dur ! Mais ils veulent l’ignorer ! Le début de cette année 2015 nous a démontré que la violence gagne de plus en plus de terrain. Soutenue par un dogmatisme complètement irrationnel qui frise la démence. Des idéologies qu’on aurait cru dépassées définitivement après l’effondrement du national-socialisme. Et c’est bien là que se dirige le populisme. L’illusion qu’un état musclé puisse régler les problèmes est un vœux pieu. Ils verront que seule la ploutocratie sera gagnante. De soi-disant élites prendront le pouvoir en réprimant toutes formes d’individualisme, de liberté. Le peuple sera perdant sur toute la ligne, mais il ne veut pas le savoir. Comment retourner la barre ? C’est très mal parti parce que des individus qui sont aveuglés ne veulent pas se rendre à l’évidence qu’ils se trouvent à deux doigts du précipice. Ce n’est pas par la raison qu’on les incitera à changer d’opinion. Faudra-t-il attendre sans broncher la fin de l’épidémie ? Faut-il que l’Europe soit à feu et à sang comme dans les années 40 ? Il est à craindre que l’homme n’a rien appris ? Ce qui se passe actuellement est de l’autodestruction. Un peu comme c’était le cas dans les années 20. D’une part une démocratie qui s’étouffe, de l’autre des félons qui se prennent pour des politiques ! Nous sommes dans un beau pétrin !
pm
