Depuis les événements de la bande de Gaza, Jérusalem-Est est sous tension. Et ceci d’autant plus qu’Israël construit de plus en plus de quartiers réservés à ses ressortissants. La stratégie est claire. On est en train de rendre irréversible le processus colonial, dans l’espoir d’empêcher la création d’un état palestinien. En instituant des enclaves un peu partout on crée des faits accomplis. Je trouve cette manière de faire irrecevable, je la condamne. Le gouvernement n’a pas encore pris conscience qu’il se prend au piège. L’exemple de l’Algérie lors de son indépendance le prouve. Les colons ont dû quitter en catastrophe leurs propriétés. L’armée française n’a pas réussi à inverser la vapeur. Cette politique est très dangereuse. Elle ne prend pas en compte les aspirations de tout un peuple. Plus encore, elle manipule ses propres concitoyens. Il n’est pas à exclure que les minorités juives soient un jour chassées de ces territoires. Ou massacrées ! Le pouvoir à Jérusalem exige d’elles, qu’ells se sacrifient au nom d’un grand Israël. Cette attitude attise la braise et rend caduque toutes initiatives de paix. Les puissances occidentales préconisent bien la solution de deux états indépendants, mais du bout des lèvres. Leur manière de faire est des plus frileuse, ce qui n’arrange guère la situation. Je crains qu’il soit trop tard pour appeler à la raison les protagonistes de cette tragédie. La haine gagne de plus en plus de terrain, ce qui rend aveugle. La raison est éradiquée. Je m’étonne qu’un pays comme Israël planifie à court terme. Sans un compromis historique, la violence prendra de plus en plus d’importance. L’exemple fatal de l’état islamique démontre qu’il y a un grand danger. Malgré le mur qui est en train de s’ériger, il sera difficile de préserver la paix. C’est une nouvelle réalité qui devrait être prise en compte par les dirigeants actuels. Ils devraient avoir la preuve que ni les USA, ni l’UE seront prêts à s’engager d’une manière plus effective dans un tel conflit. Cela devrait faire réfléchir le premier ministre. Mais ce dernier semble croire que son pays sera à tout jamais vainqueur. Une attitude dangereuse. Napoléon a vu où cela pouvait le mener. Tout droit à Waterloo.
pm