Vladimir Poutine poursuit sans relâche ses provocations. Qu’a-t-il encore à perdre ? Il sait que l’occident ne pourra pas dépasser un certain seuil, sinon la catastrophe serait programmée. L‘ Ukraine restera encore longtemps un territoire convoité. Pour la Russie il s’agit de restaurer ses idéaux hégémoniques. Mais il y a à mes yeux encore une autre raison pour le maître du Kremlin d’agir de la sorte : il lui faut un « amuse-bourgeois ». Le but est de camoufler les difficultés économiques que vit son pays depuis un certain temps. Les milliardaires qui se prélassent à la Côte d’Azur ou ailleurs ne représentent pas l’état des lieux. Ils sont une vitrine provocatrice, rien de plus ! Des vautours qui appauvrissent leurs concitoyens. La pauvreté sévit dans les campagnes, c’est cela la réalité. Pour contrecarrer cette précarité, rien de tel que le nationalisme. Il aveugle le bon peuple qui gobe tout ce qu’on lui sert. L’impression d’avoir le ventre vide s’en trouve atténuée. En envoyant des soldats « volontaires » dans la région de Donezk, Poutine attise les esprits. À ses débuts la guerre provoque toujours l’enthousiasme, après le désespoir. Un sujet de réflexion. Je ne pense pas que cela soit une bonne méthode de provoquer les autres nations européennes. Le Président est entrain de galvauder un capital qui aurait pu donner du pain à des millions de personnes. L‘ Europe a besoin d’unité. Qu’on le veuille ou non elle s’étend jusqu’à l’Oural. À bon entendeur !
pm