Le remaniement gouvernemental a un relent libéral. Le nouveau ministre de l’économie, Emmanuel Macron, vient de la banque Rothschild. Un homme des finances. Pourra-t-il pour autant redonner une impulsion à la France ? Contrairement à Arnaud Montebourg, il connaît les rouages de l’économie. Cela implique forcément une dose plus élevée de libéralisme, ce qui n’est pas du goût de bien des socialistes. Pour relancer notre outil industriel, nous serons forcé de donner plus de liberté aux entreprises. Ne nous faisons pas d’illusion, cela ira forcément au détriment des travailleurs. Mais que faire d’autre ? Le chômage est une peste qu’il faut à tout prix éradiquer. Sans travail, il n’y a que des assistés. Non, nous n’avons pas le choix. Depuis hier le grand rêve d’une société plus égalitaire n’est plus qu’une relique du passé. Le événements nous dépassent. Ce n’est que dans des périodes de croissance qu’il est possible de faire du social. Non, il n’a a plus rien à distribuer. Faire avaler cette pilule amère au peuple, sera le rôle du président. Il devra faire comprendre aux Français qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Je ne l’envie pas !