On a de la peine à comprendre que Donald Trump, malgré ses diatribes contre les gens de couleur, ait encore le vent en poupe. Est-ce la preuve que les américains sont racistes ? Il y a de quoi avoir la chaire de poule. Le futur candidat des Républicains ne se passe pas d’avoir des propos désobligeants, malgré l’enjeu électoral que cela représente. La tactique est pour lui du poison. Les noirs et les hispaniques représentent une frange importante de l’électorat. Pour pouvoir gagner, il s’agit d’avoir leur soutien. Hillary Clinton l’a bien compris. Elle s’est assurée de leur bienveillance et pourra compter sur une majorité d’entre-eux. Le magnat de l’immobilier reste fidèle à lui même, c’est ce qui explique son succès. Il ne veut ni faire de compromis, ni être complaisant. Son but est de rassembler sous sa bannière, tous ceux qui en ont le ras-le-bol. Parmi eux un grand nombre de citoyens blancs qui sont acculés de plus en plus à la misère. Ceux qui craignent ne plus avoir les moyens de guider le pays, parce qu’ils seront bientôt minoritaires. Leur ethnie compte de moins en moins de naissances ! Démographiquement elle passera d’ici le milieu du siècle, au second plan. Pour tous ceux qui croient que la race blanche garde sa suprématie, une gifle terrible. Donald Trump représente le passé ; il croit qu’à coups de gueule il pourra inverser la vapeur. Cela ne sera évidemment pas le cas. C’est ce qui explique probablement a diffamation continue de tous ceux qui n’appartiennent pas « à l’Amérique éternelle ». J’ose croire à un calcul erroné de sa part. Que cela-même remettra en cause son plébiscite ? Mais je ne me fais pas d’illusions. Nous nous trouvons dans une époque où l’aveuglement et la bêtise gagnent du terrain. Le mal à l’aise au sein des populations est tellement élevé, que tous provocateurs gagnent du terrain. Ce qui aurait semblé dans le passé comme non-éligible, devient monnaie-courante. On cherche à ébranler un système, qui détruit, pour nombre d’entre-nous, toutes formes d’un avenir décent.
La grogne chasse la raison. Donald Trump en est un exemple. Il s’agit pour lui moins d’avoir un programme, que de casser du sucre sur le dos des plus faibles. Cela me laisse pantois ! Je me demande ce qu’il faudrait faire pour que les gens soient plus raisonnables ? Ne se rendent-ils pas compte que le président d’une telle nation, ne peut pas être issu d’un mauvais film d’horreur, qu’un clown comme leur idole risque d’entraîner la nation entière dans le lisier ? C’est ce phénomène qui se déroule actuellement sous nos yeux, un défi de taille pour Madame Clinton. Pour pouvoir attirer dans son giron ces inconditionnels de l’intolérance, elle devra convaincre les citoyens qu’ils se nuisent à eux-mêmes, qu’ils en subiront directement les conséquences économiques et sociales. J’ai certains doutes qu’elle y arrive, car il est plus facile de cracher du vénin que de mettre la main à la pâte. Croire que Trump soit capable d’améliorer leur situation, leur réservera des lendemains non-ensoleillés. Une fois de plus la légende de « l’homme-providence » semble avoir le dessus et ceci seulement parce qu’ils croient qu’un milliardaire possède les bonnes clefs. De bonheur. Déconcertant !
pm