Je ne peux pas me résoudre à dire adieu à Barak Obama. Je trouve regrettable que dans ce cas-là la loi américaine ne réduise qu’à huit ans la durée des mandats des présidents américains. Il a donné cette nuit à Chicago son ultime discours à la nation toute entière. C’est tout un style gouvernance qui disparaît en fumée pour laisser place à la réalité des États Unis, qu’incarne un Donald Trump. Celui d’un pragmatisme qui ne profite qu’aux membres de sa caste, où l’argent joue le premier violon. Obama quant à lui était le symbole d’un rêve, celui d’un pays plus équitable. Même si je faisais un bilan de ses années de présidence, où il y avait du bon et du moins bon, cela ne donnerait qu’une image faussée de son message. L’espoir était pour lui au premier rang de ses préoccupations. Il ne pouvait pas accepter la précarité. Il y avait beaucoup d’empathie pour tous ceux qui ne pouvaient pas manger à leur faim. Et puis sa personne même, en pleine rupture avec les clichés habituels. Un être semblant être constamment décontracté, ce qui n’était évidemment pas le cas. Un artiste faisant plutôt appel au cœur qu’à la tête. Des qualités en état de manque au sein d’une nation multiculturelle, où la loi des coup des coudes à marqué son histoire. Avec l’introduction d’une assurance-maladie pour tous, il a voulu inclure tous ceux qui ne pouvaient pas pourvoir aux frais médicaux. Un geste indispensable pour souder le peuple. Est-il à craindre que le nouveau président élimine cet acquis de taille ? Ce serait creuser de nouveaux fossés. L’inégalité entre les noirs et les blancs est encore flagrante. Ce n’est pas avec le verdict de Charleston en Caroline du Sud, que la situation se détendra. La condamnation à mort du jeune homme qui avait massacré des croyants au cours d’un office pour des raisons raciales, ne changera pas grand chose. Weiterlesen