Donald Tusk occupe depuis la fin de l’année le poste de président du conseil européen. Il a été reconduit dans cette fonction par 27 voix contre une, celle de son pays la Pologne. Cette décision a plongé la cheffe du gouvernement de Varsovie, Beata Szydlo, dans une grande colère. Elle a menacé le conseil de partir sur le champ de Bruxelles, ce qu’elle n’a pas fait. Mais aujourd’hui elle se réservera le droit de dire non aux autres résolutions en préparation. Et tout ceci parce que Donald Tusk est issu de l’opposition. Il ne fallait rien attendre de mieux de ces têtes de béton qui occupent les rennes du pouvoir en Pologne. En majorité des gens qui aimeraient enterrer l’Europe, des chauvins conservateurs qui essaient de faire régner l’intolérance. Je trouve bon que les autre membres du Conseil Européen ne se soient pas laisser mener par le bout du nez, parmi eux aussi ceux des pays de l’Est, qui jusqu’alors étaient d’une tendance assez proche de celle des dirigeants polonais. Même un Viktor Orbán a voter oui. Il est clair qu’un tel événement terni un peu l’aspect festif qu’on voulait donner au sommet, mais je trouve bien qu’on ait mis les points sur les i en prétendant qu’il en allait de l’intérêt de toute l’UE, pas d’un seul pays. Oui, c’est une démonstration de force nécessaire. J’espère qu’après le passage de quelques perturbations, la quiétude reviendra. L’Europe en a le plus grand besoin. Il s’agira de montrer de l’énergie contre les plans nationalistes d’un Trump. Cela sera notre attitude en ce qui concerne le commerce international ou la construction d’une armée commune. Cette nuit la Pologne a freiné toutes les décisions. Madame Szydlo a répondu qu’elle voulait lutter contre la mainmise de l’Allemagne sur les institutions. Weiterlesen