La moyenne des retraites en France est de 1.376,00 euros par mois ; dans les anciens Länder en Allemagne de 1.217,25, en ex-RDA 1.231,45. C’est une différence de taille. Cela démontre que dans l’hexagone on est plus social. En automne elles augmenteront de 0,8% ce qui est normal, vu l’augmentation de l’inflation. 16 millions de personnes touchant une pension peuvent contribuer ainsi à la bonne marche de l’économie en ayant de quoi dépenser plus que leurs « camarades » allemands. Mais il fait encore mieux vivre en Autriche, où les seniors touchent en moyenne 1.436,00 euros. On est loin d’un taux unique en Europe, ce qui à mes yeux est néfaste. Je pense que le calcul que font les Autrichiens est bon. Ils savent parfaitement bien, que le nombres des personnes âgées est en augmentation constante et que pour équilibrer l’économie il est nécessaires qu’elles dépensent plus. Il est honteux que le pays le plus riche de l’UE soit aussi restrictif envers ses aînés. Cela démontre qu’ils sont considérés comme un boulet au pied et qu’il serait bon de s’en débarrasser au plus vite. Dans de telles conditions il est aisé de jouer au Crésus et de faire la leçon aux autres. Je trouve scandaleux qu’il en soit ainsi ! Puis il y a aussi la durée du travail qui d’un pays à l’autre varie. En France les salariés peuvent aller à la retraite à 62 ans en moyenne, en Allemagne ce sera bientôt 67 ans. Cela veut dire qu’outre-Rhin les personnes âgées sont pressées comme des citrons. Il est étonnant qu’elles avalent sans protestations une telle pilule amère. A-t-on affaire à des mollusques ? Il faut le croire. Cette attitude plus que restrictive est la cause d’une grande précarité. Weiterlesen