Que d’âneries ne faut-il pas entendre, lorsque des fondamentalistes comme Mike Pence, le vice-président des États-Unis, ou l’ex-pape Benoît XVI parlent des relations sexuelles des hommes et des femmes. L’étoile montante du Parti Démocrate, Pete Buttigieg, a dénoncé « le grand moraliste » qu’est Mike Pence, l’accusant avec raison de discrimination contre les homosexuels. Le candidat à la présidentielle l’est. Il a épousé son compagnon et ne cache pas sa profonde foi. Pour lui ses rapports intimes ne peuvent pas être qualifiés de péché, comme le font les fondamentalistes lorsqu’ils parlent des rapports entre hommes et hommes ou femmes et femmes. Ces derniers vivent encore dans un temps, où on croyait pouvoir extirper à coup de fouet de telles tendances. Ceci au 21ème siècle, où il est reconnu, que l’homosexualité est le plus souvent innée. Mike Pence vit sur une autre planète semble-t-il et a pris Dieu en otage à des fins politiques. L’autre événement frisant l’idiotie, est l’article que Benoît XVI a écrit au sujet de la pédophilie au sein de l’Église, qui serait due au dévergondage de toute la population allemande à partir de Mai 68. D’après ce que j’ai compris, l’ex-pape partait du principe que dans les années 50 nous avions affaire à une société prude, bien-pensante, éloignée de toutes tentations. Il a fallu que des êtres dévoyés comme Beate Uhse – la reine du porno allemand – ou Oswalt Kolle – un journaliste ayant fait des films pour déniaiser la jeunesse de son pays -, aient commis le sacrilège de parler de fesses, pour que des millions de personnes se mettent à pécher. Et l’Église? Elle n’a évidement pas de couilles ou de nichons, la pauvre. Elle est la victime d’un mouvement orchestré par Satan, qui n’avait qu’un but, jeter le discrédit sur des millions d’agneaux qui n’avaient pas d’envies érotiques. Weiterlesen