Les surveillants des pénitenciers de Villepinte, de Fresnes ou ailleurs sont venus occuper le parvis de l’hôtel de justice de Bobigny en Seine-Saint-Denis. Ils se sont plaints du surpeuplement des prisons et ont fait comprendre aux magistrats qu’ils ont interpellés, qu’ils ne pouvaient pas assumer la sécurité dans ces établissements. Le désespoir des détenus mêlé à la haine créent des tensions telles qu’il est de plus en plus difficile de gérer la vie derrière les barreaux. Que ce soit Madame Le Pen ou Messieurs Fillon et Macron, ces candidats à la présidence parlent d’augmenter sensiblement le volume d’accueil des pénitenciers. Je me pose la question si c’est le bon moyen d’endiguer le mal ? Il est connu que c’est en prison que les jeunes deviennent vraiment des criminels, s’ils n’ont pas la force de résister à l’influence néfaste des vétérans. Je me demande s’il n’était pas préférable de les mettre dans des sortes d’internats, où ils pourraient se former, faire un apprentissage ou, pourquoi pas, rattraper le bac. Il serait à mon avis bénéfique de leur faire faire du sport et de se dépenser dans la nature. Je ne parle évidemment pas des récidivistes. Une telle action serait à classer dans le dossier de la réinsertion. Chaque personne sauvée des griffes de la délinquance est un plus pour la société. Au lieu de construire de nouvelles centrales, il serait bon de tout faire pour éviter que des jeunes soient l’otage de leur agressivité et de leur mépris pour la société. Dans ce cas bien précis, je tablerais plutôt sur l’espoir d’obtenir de meilleurs résultats. Je sais, c’est un travail de Titan, mais je pense que l’empathie que nous devrions éprouver pour la jeunesse toute entière, soit la clef de voûte pour obtenir de petits progrès. Il faut avoir la carapace d’une tortue pour arriver à briser la glace. Weiterlesen