C’est le droit le plus absolu des parlementaires d’un parti majoritaire de ne pas voter pour un texte de loi qu’ils rejettent en partie. Cela aurait été le cas d’une trentaine de frondeurs du groupe socialiste. Lorsqu’on ajoute 25 députés qui se seraient abstenus, Manuel Valls n’avait pas d’autre solution que de faire intervenir le 49-3, pour éviter de faire capoter la loi Macron. Il a engagé ainsi la responsabilité du gouvernement et doit se soumettre à une motion de censure qui a été réclamée par l’opposition. Le Premier ministre a été forcé d’employer la méthode forte, que je trouve au point de vue démocratique assez contestable. Weiterlesen