Pawel Adamowicz, le maire de Gdansk en Pologne, a été assassiné sur scène, lors d’une manifestation caritative, par un jeune homme de 27 ans qui lui reprochait de lui avoir fait faire de la prison sans raison. Il est mort de ses blessures après une opération. Les citoyens, notamment ceux des villes, sont endeuillés. Le maire, depuis plus de 20 ans à la tête de Gdansk, était un membre important du parti du centre-droit PO, qui de l’opposition mène un combat acharné contre le PiS, la formation gouvernementale ayant pour credo une politique d’extrême-droite. Samedi, le jour des obsèques, a été déclaré par le Président polonais Andrzej Duda, journée de deuil national. Ce qui doit ressembler à un mouvement de solidarité est en fait un sauve-qui-peut de la part des dirigeants néofascistes de la Pologne. Un cléricalisme qui s’appuie sur des thèses d’extrême-droite et qui condamne avant tout les libéraux, comme Adamowicz, la gauche démocratiques et les juifs, qui ne sont presque plus présents dans le pays. Il suffit d’entendre les diatribes de Radio Maria, appelant le peuple à la haine, à la répression, à l’exclusion. Un nationalisme de très mauvais aloi, qui, si Bruxelles réagissait comme un défenseur de la démocratie, devrait être combattu sans concessions. Pour moi cela signifierait l’exclusion de ce membre de l’UE, tant que son attitude ne change pas. Weiterlesen