Un jour après le meurtre de neuf jeunes à Munich, la question de la folie meurtrière est passée au premier plan dans les discussions. In est indéniable que ce phénomène a tendance à s’amplifier. Est-il dû à un sentiment d’insécurité générale ? À la dérive que nous vivons actuellement ? Il est vrai que la situation pour la génération montante n’est pas mirifique. D’anciens démons reviennent à la surface, comme les tensions en Europe. Des spectres qu’on croyait disparus, hantent à nouveau la société. Je veux parler avant tout des tentations que le populisme propage d’une manière irresponsable. Donner l’impression qu’un groupe de personnes puisse régler tous les problèmes, est malsain. Pourquoi ? Parce qu’il induit à la passivité individuelle. La réflexion est mise au point zéro, parce qu’elle pourrait entraver les objectifs de ces apprentis-sorciers dont la prise du pouvoir. Il suffit de suivre le discours de Ronald Trump au congrès républicain à Détroit pour jauger où on en est. : dans l’ineptie générale. Même s’il n’y a pas de programme, ses supporteurs n’en prennent pas compte. Seuls le culte de la personnalité joue un rôle. Dans un tel contexte il n’est pas étonnant que des déséquilibrés mentaux se trouvent encore plus à la dérive. Quels sont les références auxquelles ils pourraient avoir recours ? Il est partout question que de violence. Les infos sont devenues un cabinet des horreurs. Il n’y est plus que question de crimes contre l’humanité, de situations où la loi de l’intolérance joue le rôle essentiel. Le meurtre est devenu ce qu’on pourrait nommer la normalité. Pas étonnant qu’un jeune comme David S. se mette en guerre et veuille, comme dans un jeu vidéo, jouer au justicier. Weiterlesen