Et oui, quand les rapports personnels entre deux personnes sont tendus au point, où la haine fait place à la pondération, il serait mieux de se séparer au plus vite. C’est le cas de Horst Seehofer envers Angela Merkel, qu’il déteste de tous ses pores, car elle lui est de loin supérieure. Ce petit baron, chef de la CSU, ne l’atteint même pas jusqu’à la cheville et par dépit fait tout pour lui causer du tort. Il n’hésite pas de déclencher une crise gouvernementale. En lui envoyant des flèches, il a déjà amené le gouvernement de coalition au bord du précipice cet été en essayant de la faire du chanter. Le tout en ce qui concerne la politique migratoire. Malgré ses attaques, il a lamentablement échoué. La deuxième tentative a lieu actuellement. Lorsque l’AfD a défilé avec les néonazis et les membres du Pegida, Horst Seehofer a déclaré, que s’il n’était pas ministre de l’intérieur, il aurait défilé avec tous ceux qui condamne la violence des migrants. Naturellement en soulignant qu’il est un démocrate. Quand Hans-Georg Maaßen, le chef du service secret intérieur, chargé de combattre toutes les dérives contre le droit constitutionnel, a déclaré qu’à Chemnitz il n’y avait pas eu de pogrom, que le tout avait été manipulé – ce qu’il a réfuté par la suite – son chef, le ministre le soutient. C’est une gifle contre Angela Merkel, qui a prétendu le contraire au vu d’une séquence vidéo, où des hooligans font la chasse à l’homme à un migrant. Malgré cette preuve accablante, Horst Seehofer a réitéré sa confiance à Maaßen. Si jusqu’à mardi ce haut fonctionnaire ne démissionne pas, le SPD envisage de quitter le gouvernement. Bravo Monsieur Seehofer ! Et tout ceci pour une question de ressentiments personnels. Weiterlesen