Jean-Marie n’est pas encore allé aussi loin de faire l’éloge d’Adolf Hitler. Il ne le fera probablement pas ! Il se contente de Philippe Pétain, chez qui il voit des circonstances atténuantes. Il trouve que la justice n’a pas été fair play envers lui, qu’elle l’a condamné pour son patriotisme. Il oublie les méfaits de la milice, qui a aidé la Gestapo et les SS a arrêter les juifs, les gitans et toutes autres personnes pour les envoyer dans les camps de la mort. Et tout cela sous l’égide de son gouvernement. On pourrait prétendre aujourd’hui que les Allemands l’ont forcé à prendre de telles mesures. Dans un tel cas il aurait du démissionner et rejoindre la Résistance. Il ne l’a pas fait parce que le fascisme correspondait à sa manière de penser. Le journal d’extrême-droite Rivarol, pour lequel Le Pen a donné son interview, prétend que l’occupation de la France n’avait pas été si terrible que cela. Le meurtre de Jean Moulin ne peut que réfuter une telle thèse. Elle est scandaleuse pour les centaines de milliers de personnes qui ont été torturées, fusillées, que ce soit des femmes, des enfants ou tous citoyens aspirant à l’indépendance et à la paix. Le Président d’honneur du FN a-t-il oublié le martyre d’Oradour sur Glane ? Il ne s’est pas opposé à de tels méfaits, au contraire. Weiterlesen