La gauche part de plus en plus divisée pour les Européennes. Cela me fait réfléchir. Il serait trop simple de n’y voir qu’un problème d’hommes. Il y a des questions de fonds qu’il ne faudrait pas escamoter. Malgré les nuages sombres qui bouchent l’horizon, les privilégiés se sentent à l’abri et ceux qui vivent dans la précarité, ont abandonné tout espoir en la gauche. Ne font-ils plus confiance à personne, pour se sortir d’affaires ? Non, ce n’est pas le cas, mais ils s’accrochent à ceux qui en leur jettent plein la vue. Les chemises brunes qui jouent aux socialistes, qui leur font croire qu’ils sont des leurs ! Les nouvelles lois concernant le chômage et la retraite témoignent de cette tactique. Même si c’est un suicide programmé, ils n’hésitent pas à jouer à la roulette russe, à remettre en question tout ce qui ressemblerait à un peu de raison. Et dire que cette méthode est ancienne. Les SA, avant la prise de pouvoir du NSDAP, ont agi de même. « Nous sommes le peuple ! » Ce qui impressionne le plus les prolétaires, ce sont les actions coups de poings. Ce sont les néofascistes qui ont dénaturé par la violence le mouvement des Gilets jaunes et en ont fait le fer de lance du Mouvement national. Non, je ne vais pas par quatre chemins, mais force est de constater que c’est cela la réalité, non pas une gauche pacifique, qui a inscrit le mot paix sur ses bannières. Je constate que le fonds même de ce qui devrait la guider vers un monde meilleur, a été renié. Lorsque le dialogue est mis en veilleuse, la gauche perd des points. Ce qui est déconcertant, c’est que de moins en moins de gens ressentent le besoin de la recréer. Je ne sais pas quelle catastrophe doit avoir encore avoir lieu, afin que le peuple se repose des questions. Le tout me met mal-à-l’aise. J’ai l’impression que des Matteo Salvini, qui propagent la haine, l’exclusion et la violence. ont plus de succès que ceux qui prônent la pondération, l’amour du prochain, la proximité. peu importe l’origine et la culture de ses voisins et ses amis. Weiterlesen