Jan Jambon, le ministre belge de l’intérieur appartient au parti ultra-conservateur flamand NVA. Ce dernier ne mâche pas les mots lorsqu’il s’agit de migrants. Des propos qu’on peut qualifier de racistes. C’est par de tels moyens que les populistes arrivent à rassembler le plus d’électeurs. Au même titre qu’en Suisse, ces forces prônant la haine, se retrouvent en tête de l’échiquier politique. À Bruxelles nous assistons à des faits qui démontrent qu’entre des paroles dévastatrices et la réalité, il y a un profond fossé. Jan Jambon a lamentablement échoué dans la lutte qu’il mène contre les terroristes. Les bévues de la police ne peuvent pas être masquées. La Belgique est un pays plus ou moins favorisé par les islamistes, parce que ces derniers savent parfaitement, que les forces devant assurer la sécurité sont bancales. L’administration complexe du royaume a souvent enrayé des mesures qui devaient être prises le plus rapidement possible. Le ministre de l’intérieur a fait dans ces cas-là piètre figure. Ce n’est pas sans raisons qu’il a voulu démissionner. Mais il y a plus. Lorsque dimanche se sont rassemblés dans la capitale des centaines de néonazis, il n’a pas réagit. Son ami politique, Bart de Wever, de son état maire d’Anvers, a refusé de signer un communiqué condamnant la récupération par ces groupuscules du deuil occasionné par les attentats de Bruxelles. À son avis, c’était leur donner trop d’importance. Mais en réalité il est connu que son parti a des liens plus ou moins étroits avec l’extrême-droite. Il y a des années j’ai tourné en Flandre un film concernant cela. Weiterlesen