L’ouverture de la SNCF à la concurrence, comme l’exige l’Union Européenne, constitue une option de taille, qui amène avec elle un grand nombre de changements. La compagnie changera de statut et deviendra une société de droit privé, avec certes un actionnaire de taille : La République française. Afin que tout cela fonctionne, la rentabilité sera placée aux premières loges, ce qui n’est pas le cas actuellement. Cela peut amener la SNCF a fermer certaines lignes peu rentables, à changer le rythme de l’horaire en fonction des profits. Cela ne correspond évidemment plus à la philosophie du service publique, qui a pour premier devoir d’offrir au public un service complet, même si économiquement cela entraîne des pertes. L’Allemagne a connu ce phénomène il y a quelques années. Ce que je peux en tirer comme conclusions à l’heure actuelle, c’est qu’au point de vue du fonctionnement, il y a bien des pannes. La concurrence directe n’a pas vraiment donné un coup de fouet à cette entreprise qui par bien des points de vue est ringarde. Et ceux qui pensaient que le prix des billets allait baisser, se sont royalement trompés. En France il en sera de même. Il y aura probablement deux sociétés, l’une étant propriétaire du réseau ferré, l’autre gérant son leasing. Cela revient à dire que cette dernière accordera des licences à toutes sociétés faisant des offres intéressantes. Weiterlesen