Une fois de plus l’EI a frappé fort. 31 morts à Bruxelles lors de deux attentats, l’un à l’aéroport de la capitale belge, l’autre dans un métro à proximité du quartier européen. Probablement un acte de vengeance après l’arrestation du chef d’orchestre du massacre du 13 novembre à Paris. Une manière sanguinaire de marquer sa présence et de prouver ainsi, que toutes mesures policières sont obsolètes lorsqu’il s’agit de prévenir de telles attaques. Ce qui est déconcertant, c’est le fait qu’il se trouve toujours quelqu’un pour se faire sauter. Une attitude suicidaire imputée à une insuffisance mentale. Qui le ferait seulement par fanatisme ? C’est plutôt une forme de désespoir, qui marque bien à quel point certaines couches de notre population se sentent lésées, pour quelles raisons que ce soient. Ce ne se réduit pas seulement aux islamistes, loin de là. Ceux qui courent amok et laissent derrière eux un bain de sang, ont une démarche analogue à celle des meurtriers de Bruxelles. Sauf qu’ils ne profèrent pas forcément des slogans pseudo-religieux. Les vrais responsables sont moins les exécutants, que ceux qui les télécommandent. Ils réussissent, grâce à un lavage de cerveau, de faire croire à certains de leurs adeptes, qu’un sacrifice de leur propre vie peut leur donner accès au paradis. C’est absolument pervers mais sacrément efficace. Souvent ces personnes ont un passé judiciaire chargé. Du dealer ils passent sans transition au fanatisme religieux, croyant ainsi se forger enfin une identité, d’être reconnu au sein de leur communauté. Des êtres instables à qui on peut faire tout gober. En leur assénant des versets coraniques qu’ils ne comprennent pas, ils ont l’impression de devenir des soldats de Dieu. Weiterlesen