Redoine Faïd, un braqueur de grand chemin, a pu s’évader d’une manière virtuose à l’aide d’un commando, hélicoptère à l’appui, le 1er juillet de la prison de Réau en Seine-en-Marne. Ces hommes ont profité de l’absence de filins anti-hélicoptères devant normalement être installés sur la place d’honneur. Il a aussi été constaté des insuffisances au sujet des appels d’urgences. D’après les recommandations des gardiens, Redoine Faïd aurait dû être déplacé au plus vite. Ils n’ont pas été entendus, car leur demande s’est ensablée dans les méandres de la bureaucratie. La ministre de la justice, Nicole Belloubet, dont les pénitenciers sont du ressort de ses services, a évidement déploré de tels manques et promis une réorganisation, une de plus au cours de ces dernières années. Entre les grèves des agents de surveillance et la vétusté de certaines installations, comme à Colmar, où hier se sont évadés par le toit de la prison deux prisonniers, rien ne semble vraiment marcher « dans le paradis pénitentiaire ! » De quoi attraper de l’urticaire en raison du manque de moyens financiers pour rénover tout le système. Lorsqu’il est question de taule, ce n’est pas un thème qui électrise vraiment les électeurs, comme ce serait le cas à la Gare Montparnasse. N’y a-t-il pas des dépenses plus urgentes à faire ? L’évasion est le sport de prédilection des caïds, il faut s’en faire une raison. Il y a dans cette recherche de liberté, un aspect romantique. On pense au roman d’Alexandre Dumas, le Comte de Monte-Christo. Lorsque un détenu fait la belle, le public lui témoigne une certaine admiration. Aussi les médias. Weiterlesen