Le parti socialiste a décidé d’organiser des primaires pour la présidentielle de 2017. Une telle nomination avec François Hollande aurait « du panache », une remarque que je considère comme étant un peu cynique. Il est évident que pour Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, ce serait un bon moyen de se débarrasser d’un candidat mal-aimé. Normalement lorsqu’un chef d’État se représente, on lui laisse la préséance. Ceci, dans le cas où ceux qui le soutiennent sont convaincus de son action. Ce n’est évidemment pas le cas. Si les socialistes pensent sauver ainsi leur peau, ils se font des illusions. Ce qui se passe ici est du domaine du démontage. Dans de telles conditions il serait opportun que le locataire du Palais de l’Élysée ait la grandeur de renoncer à un nouveau mandat. Il serait effectivement opportun qu’une personne nouvelle émerge de ce scrutin. Pas les fossiles d’un parti vacillant. Lorsqu’on observe qui se présente à des joutes électoraux, comme aux USA par exemple, force est de reconnaître qu’on a affaire à des personnes ayant de la bouteille. À des revenants qui représentent des signes gériatriques. Pardon Hillary, mais il faut reconnaître que vous n’êtes pas de prime-jeunesse ! Des personnes issues d’une société qui se cherche mais ne se trouve pas. Où sont les forces jeunes, qui par leur vitalité pourraient offrir d’autres options que l’immobilisme ? Même un Bernie Sanders avec ses 74 ans, est plus ou moins d’un autre temps, ceci malgré son engagement pour une société plus solidaire. Il en est de même en France. Je crains que le parti socialiste se retrouve avec une personne en tête, que nous connaissons plus ou moins par cœur. Dans de telles conditions il ne faut pas s’étonner que les citoyens aient marre de la politique. S’ils se retranchaient dans l’immobilisme, je pourrais encore les comprendre. Mais non, quelle que soit la situation, ils recherchent toujours à nouveau un messie. Cette fois-ci il est question de Marine Le Pen. Elle est non plus le prototype de ce que je pourrais nommer le progrès. On se retrouve toujours à nouveau confronté avec des cabotins. Des mimes n’ayant qu’une idée : celle de se retrouver un jour au Panthéon ! Weiterlesen