On peut être européen comme moi et vouloir corriger certaines directives. Je veux parler des travailleurs détachés, qui pour un temps limité peuvent être employés dans tous les pays de l’UE. Ceci en gardant la couverture sociale de leur nation d’origine. Dans la pratique cela veut dire que les cotisations des employeurs sont nettement moins élevées qu’en France, en Allemagne ou ailleurs. Il y a de notables différences en ce qui concerne les primes allouées aux assurances-maladies ou des taux moins élevés pour la retraite. Tout cela dépend du niveau de vie du pays de ces ressortissants. La libre-circulation des personnes au sein de l’UE devrait être équitable, tant au point de vue individuel que celui de l’offre et de l’emploi. Pour l’instant il y a un déséquilibre tant du point de vue social que de celui de la fiscalité. Il faut que l’UE fasse enfin les corrections nécessaires en les harmonisant. Et c’est justement la clef pour que l’Europe devienne un jour une terre, où l’égalité des chances serait de mise. Je le dis haut et fort, tant qu’ils y aura de telles différences, les arguments des opposants à l’UE ne seront pas vides de sens. Weiterlesen

D’après l’Insee, le taux de pauvreté a augmenté en 2014. Il est passé de 14% à 14,2% des ménages qui doivent vivre avec des ressources ne dépassant pas 1002 € par mois. 4 millions de familles, soit 9 millions de personnes, sont concernées. La France est relativement épargnée dans le concert européen des nations. L‘ Allemagne, par exemple, a un taux de 16,1%, le Royaume-Uni de 6,2% Lorsqu’on voit l’invasion des consommateurs dans les magasins, cela laisse songeur. D’un côté des individus qui dépensent sans compter, d’autres qui tirent le diable par la queue. Grand nombre de famille mono-parentales sont concernées. Cela revient à dire que beaucoup d’enfants ne mangent pas à leur faim. Est-ce acceptable ? En aucune manière. C’est bien là qu’on voit que l’Europe sociale fait cruellement défaut. Ce serait la priorité numéro une des politiciens de lutter contre un tel phénomène. Les pays plongés dans la crise, comme la Grèce ou l’Espagne, voient leurs classes moyennes passer à la trappe. Des gens, qui il y a encore peu d’années, étaient les garants de la prospérité. Économiquement parlant, cet était de fait est un désastre. Grand nombre de ceux qui auraient pu contribuer à plus de prospérité, végètent. Sans eux il est quasiment impossible de sortir du gouffre. Il est indispensable dans l’intérêt de tous, que ces classes acculées aujourd’hui à la pauvreté, sortent du gouffre où ils ont été précipités. Sans leur apport il ne peut pas y avoir de couverture sociale. Nous nous trouvons dans un cercle vicieux qui touche de plus en plus de monde. Loin de moi l’idée de générer encore plus d’assistés. Leur nombre devrait être drastiquement diminué en créant de l’emploi. On en est loin ! Weiterlesen