Cette fois-ci c’est l’université de Garissa, au Kenya qui est visée. Elle est située à 150 kilomètres de la frontière somalienne. Des terroristes du Chabab, un groupe islamiste somalien lié à Al-Qaida, a ouvert le feu sur des étudiants qui se rendaient à l’église à 6 heures 30, heure de Paris. Cent-quarante-sept personnes ont été tuées et soixante-dix-neuf blessées. Les quatre agresseurs ont été abattus. Nous assistons aujourd’hui à une recrudescence d’actes inhumains, qui risquent malheureusement d’être considérés comme des faits divers, vu leur nombre. Il serait fatal que nous les prenions comme une fatalité. Ceux qui les exécutent sont probablement des malades qui ont vécu un lavage de cerveau idéologique. Mais cela n’excuse en aucune manière leurs actes. Ce qui s’est passé à Garissa ressemble bien à un conflit religieux. Les personnes visées étaient des chrétiens. Lorsqu’on sait quel mal ont provoqué les dogmes, on est en droit de se poser la question comment il est possible que des personnes se basant sur les écritures, qui condamnent sans rémission de tels actes, puissent agir de la sorte. Aujourd’hui ce sont des personnes se réclamant de l’Islam qui font les titres des journaux, dans le passé des adeptes du christianisme. Il serait dans un tel contexte insensé de s’accuser mutuellement. Weiterlesen