Le harcèlement psychologique sur internet que vit Kelly, une adolescente de 14 ans, à Béthune, dans le département du Nord, a pris des des proportions insupportables. Ses camarades de collège s’en sont donnés à cœur joie. Des élèves de quatrième qui n’ont rien trouvé de mieux que de faire souffrir moralement cette jeune fille. Elle a tenté plusieurs fois de suicider, mais grâce à une thérapie en psychiatrie cela n’a pas été le cas. Un fait divers qui prend de plus en plus de place sur les réseaux sociaux. C’est le revers de l’ouverture préconisée par le net. L’antithèse même de la liberté. Il est facile d’écrire un blog diffamatoire et de le publier. Il suffit de cliquer et le mal est fait. Indépendamment de la ségrégation – Kelly est d’origine étrangère -, la propagation de tels pamphlets est universelle. Une fois qu’une telle nouvelle est propagée, elle est pour ainsi dire indélébile et ceci pour des années. C’est le propre de l’internet de garder tout sous clef. Même si Facebook décide d’effacer de telles injures, elles se retrouveront ailleurs. Avec Google il est possible de trouver tout, que l’on veuille ou non. Les gosses en sont probablement conscients, mais cela ne les arrêtera à proférer de telles injures. Une fois que le mal est fait, il a la peau dure. Une personne mûre pourrait être tentée d’ignorer tout simplement de tels propos, mais pour un ado c’est trop demandé. Il cherchera toujours à être accepté par son entourage le plus direct. Pour vivre en marge il faut avoir une sacré maturité. Weiterlesen