L’affreux attentat à la bombe-piégée à Bagdad a fait au moins 119 morts. Il a été revendiqué par l’EI, qui subit en ce moment des revers militaires en Irak. Cette tuerie s’est passée dans un quartier chiite de la capitale. Pour les fanatiques sunnites, ces musulmans de tendance iranienne, ne sont que des renégats qu’il s’agit d’anéantir. Je me suis donné beaucoup de mal en essayant de séparer la religion et la politique en ce qui concerne ce gendre de fanatisme, mais je suis maintenant obligé de reconnaître que ce n’est pas toujours possible. Lorsque les dogmes sont de la partie, il faut s’attendre au pire. L’histoire a laissé derrière nous une coulée de sang, qu’on ne peut pas ignorer. Que ce soit l’inquisition ou les guerres dues à la réforme, les hommes se sont crus obligés de lutter au nom de Dieu. Ils croient que c’est eux qui détiennent la vérité et qu’ils sont habilités à commettre des meurtres, qu’ils ont la bénédiction divine. Chaque fois que la religion s’en mêle, ce n’est que misère, comme ce qui s’est passé dans un quartier populaire de Bagdad. L’EI a voulu marquer un signe de sa suprématie lorsqu’il s’agit de tuer lâchement des innocents. Il est aisé de manipuler la parole sainte et de la déformer en sa faveur. Quels que soient les motifs, la croyance peut être un excellent vecteur pour inciter des hommes et de femmes de mettre à feu et sang tout ce qui peut se trouver sur leur passage. Au nom d’Allah des terroristes sont prêts à se sacrifier, comme ils le disent. La vie n’a plus d’importance pour eux, que la perspective erronée d’un paradis qui les accueillerait soi-disant. Weiterlesen