L’Assemblée Nationale a interdit symboliquement l’utilisation de la fessée comme moyen éducatif. Mais qui sera attrapé sur les faits, ne sera pas poursuivi. Je dois dire que je ne comprends pas tout à fait cette mesure d’apaisement. Pourquoi de tels parents ne seraient-ils pas poursuivis par la loi comme les voleurs à l’étale ? Une fois de plus l’État ne veut pas donner l’impression de s’insérer dans la vie intime des familles. Une vrai plaisanterie ? On a le droit de s’attaquer à un enfant, tout simplement parce que depuis la nuit des temps cela a été ainsi. La ministre de la santé, Agnès Buzyn a donné des chiffres déconcertants à ce sujet. En 2017 il y a eu 47.745 enfants victimes de violences, de mauvais traitements et d’abandon. Entre 2010 et 2016 il y a eu 363 décès recensés, soit une moyenne de 72 morts par an. Et ceci n’est probablement qu’une partie de ce qui se passe vraiment. Quel est le petit ou la petite qui ira dénoncer ses parents ? Et en ce qui concerne les meurtres, il y en a sûrement beaucoup qui passe sous le bilan des accidents domestiques ou autres. Mais ces chiffes effrayants devraient nous faire réfléchir. J’approuve entièrement Madame Buzyn lorsqu’elle affirme que la violence n’est pas un moyen éducatif. Pour ma part je n’ai qu’une seule fois perdu les nerfs et ait donné une fessée à ma fille, ce que je regrette encore aujourd’hui. La vrai raison de tels méfaits, c’est que les adultes perdent souvent pied lorsque l’enfant les provoque ou que les bébés pleurent sans arrêt. Certains adultes sont enclin à les prendre et à les secouer. Beaucoup de nouveaux-nés meurent ainsi. Le diagnostique est souvent celui d’une mort subite. Ces derniers temps cela change, car la presse entre dans les détails et décrit ce qu’il en est vraiment. Weiterlesen