Le Pape François a fait venir les 31 évêques chiliens à Rome pour leur parler des cas de pédophilie, qui sévissent en ce moment dans ce pays d’Amérique latine. Ces derniers lui ont remis leur démission, probablement parce que la situation est si grave, qu’ils sont dans l’incapacité d’agir efficacement. On les accuse de bienveillance envers les prêtres qui ont commis de tels méfaits. Et qui sait, peut-être aussi quelque-uns d’entre eux ont eu des rapports défendus avec des enfants ? Vous me direz peut-être qu’il y en a marre de continuer cette discussion qui ébranle les fondations morales de l’Église. Je vous répondrais que je ne suis pas en mesure de me taire lorsqu’il s’agit d’enfants. Pour moi il ne peut pas y avoir de circonstances atténuantes, d’autan plus lorsque ces agresseurs sont en principe là pour répandre la bonne nouvelle et qui par leur sacerdoce sont obligés d’avoir une attitude morale au-dessus de tous soupçons. Certains me répondront que ce ne sont que des hommes et que malgré le célibat, le désir de chaire ne peut pas être rayé « par décret ». Dans une société, où la sexualité a pris une telle ampleur, ces prêtres en mal d’amour physique, subissent la tentation à plein fouet. Je ne vois pas comme protestant, la nécessité pour un pasteur d’être chaste. Empêcher les serviteurs de l’Église de vivre une vie affective, il n’y a pas de raisons, que ce soit du point de vue théologique ou sociétal. Je ne pense pas que le prêtre néglige ses ouailles en ayant femme et enfants. De mon point de vue, il y aurait plus de compréhension envers les pauvres pécheurs que nous sommes. Les pères de l’église primitive, avaient le plus souvent des familles. Weiterlesen