Adrien Bottollier, un jeune bon chic, bon genre, de Chambéry, a poignardé de 28 coups de couteau un SDF, qui a eu le malheur de passer sur son chemin. Il a été condamné à 25 ans de prison. Il a été également mis en demeure de participer à un suivi socio-judiciaire de 15 ans à sa sortie de détention. En quelques lignes se résume ce drame, qui a été perpétré pour « voir ce que ça faisait de tuer quelqu’un ». Le meurtre a eu lieu 21 mai 2015 à 4 heures du matin. C’est après une nuit d’insomnie que ce jeune homme affable, bien élevé s’est trouvé en présence de Mostapha Hamadou, un petit homme de 51 ans, bipolaire, alcoolique. Tout le contraire d*Adrien Bottolier, le premier de classe. Sept mois plus tard il a commis une tentative de meurtre à Thonon, dans la nuit du 25 au 26 décembre de la même année. Il a écrit à une amie au Canada  sur Facebook : „Je comptais attendre l’année prochaine pour recommencer mais pour te prouver ma sincérité, ça arrivera plus tôt.“ Pour apporter la preuve de son acte, il lui a fait parvenir la photo du couteau ensanglanté Je m’intéresse aux affaires judiciaires, car elles représentent bien ce que peut être l’humanité dans toutes ses contradictions. Il y a souvent pas de logique dans les affaires que je lis dans le faits divers ou que je vois comme fiction à la télévision. Et dire que quelques minutes, sinon quelques secondes peuvent changer brutalement des destinées, comme cela été le cas de ce meurtre jugé pas les assises de Savoie le 27 janvier de cette année. Cet étudiant en psychologie de première année s’est en fait suicidé mentalement en tuant sans raisons Mostapha Hamadou. Je pourrais clore ici cet article, car tout ce que je peux écrire à ce sujet est de l’interprétation. Certains pourraient parler du délabrement de la société, d’autre de perversité, mais où se trouve la vérité. Probablement le condamné lui-même ne peut pas expliquer son acte. De telles réactions démontrent la complexité du cerveau, une banque de données, qui peut, à l’égal d’un ordinateur, se dérégler. C’est bien qui a dû se passer, mais probablement les psychiatres n’ont pas trouvé une pathologie qui aurait permis d’éviter les assises. Il a été normalement condamné, la preuve que son comportement n’a pas été du domaine de la folie. Pour ma part je ne peux que m’expliquer qu’il a dû être confronté à des démons, qui ont déconnecté sa raison. Dans l’argumentaire que j’ai lu, il n’a pas été question de haine raciale ou sociale. D’une normalité que je ne veux pas accepter, car je n’y crois pas. Que faut-il faire pour passer pour un déséquilibré mental ? Aussi son comportement à la fin du procès, où il est allé de au devant des frères et sœurs de la victime, pour leur demander pardon, est un comportement hors-normes. Je ne me suis pas assez plongé dans cette affaire pour affirmer qu’il s’agit-là d’une erreur judiciaire, mais vu les informations que j’ai peu recueillir, je pense que cela a dû être le cas. Ne faudrait-il pas mettre un tel individu directement en psychiatrie. Le suivi socio-judiciaire de 15 ans après sa sortie de prison, prouve à mon avis que le tribunal se contredit. Je suis sûr que vu son comportement il y aura remise de peine. Je pense qu’il y a danger de récidive et ne suis pas rassuré, qu’il puisse se retrouver en liberté !

pm

https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/31/aux-assises-de-chambery-l-autopsie-d-un-assassinat-incomprehensible_6027885_3224.html

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