Des centaines d’enfants dans les rues, que ce soit en Allemagne, en Australie, aux États-Unis ou en France, où le nombre d’entre-eux a été plus modeste, afin que les politiciens magnent enfin leur cul en ce qui concerne la défense du climat. Cela devrait les faire réfléchir. Pourquoi ont-ils été aussi passifs jusqu’à présent ? Mais il y a eu tout à coup aussi des effets positifs. Le gouvernement Merkel a décidé hier de consacrer 100 milliards d’euros au climat jusqu’en 2030, ceci pour réduire de moitié la production du CO2. Le prix du carburant à la pompe augmentera ainsi que les tarifs aériens en ce qui concerne les trajets courts. Les prix des billets ferroviaires diminueront afin d’inciter les gens à prendre le rail. C’est un début, même s’il arrive un peu tard, qui peut être classé de positif. Il est indéniable que le mouvement qu’a déclenché Greta Thunberg y est pour quelque chose. Je trouve très positif que les jeunes soient sortis de leur conformisme et aient forcé les dirigeants à faire leur examen de conscience. « C’est mon anniversaire et j’ai demandé à venir, la situation me rend triste, on est dans le caca et on fait n’importe quoi », lance Jeannette à Paris qui a 12 ans. Cette collégienne est venue manifester avec son père. C’est le sentiment de bien des jeunes et devrait inquiéter bien plus les élus que ce qui se passe actuellement. L’hostilité envers Greta de certains républicains est la démonstration flagrante de leur malaise. S’attaquer à une jeune fille atteinte d’une grave maladie, est non seulement abjecte mais aussi lâche. Je méprise tous ceux qui emploient de tels moyens pour faire de la politique et souhaite de toute mon âme qu’ils passent à la trappe. Ils n’ont vraiment rien compris !
« Notre école nous a autorisés à partir pour la manifestation. Si on ne fait pas quelque chose rapidement, ça sera le début de l’extinction humaine », s’inquiétait Jonathan Lithgow, un collégien de 15 ans, originaire de l’Afrique du Sud. Ou la déclaration d’une jeune australienne qui était parmi les 300 000 manifestants : « Nous sommes ici pour envoyer un message aux personnes au pouvoir, pour leur montrer que nous sommes sensibilisés et que cette question est importante pour nous », a déclaré à Sydney Will Connor, 16 ans. « C’est notre avenir qui est en jeu. » Ils ont parlé d’une voix afin de faire comprendre aux responsables qu’il était temps de regarder ailleurs que sur leur nombril. Je trouve ce mouvement très motivant, car ce sont tous ceux qui demain seront confrontés aux nuisances, qui crient leur désarroi. Beaucoup de politiciens diront qu’ils ne peuvent pas se déconnecter de la jeunesse et qu’ils seront obligés d’aller au devant d’elle. Un réveil sans alternative qui nous obligera à faire des sacrifices que cela nous plaise ou non. Il est déconcertant qu’il faille toujours arriver à un point de non retour pour faire en sorte que les choses bougent. Le temps des beaux discours est devenu caduque. C’est de l’action qui est demandée. Mais tant qu’un Donald Trump et ses sinistres acolytes dont un Jair Bolsonaro tiendront les rennes du pouvoir, la marche des jeune sera entravée. Il faut se débarrasser au plus vite de ces sinistres personnage afin de pratiquer enfin une politique d’ouverture. Hier ce n’était qu’un début. Il est indispensable que la pression augmente. Un moyen serait une grève générale à temps illimité dans le monde entier. Pour faire bouger quelque chose, cela doit faire mal ! Magne-toi ton cul !
pm