L’élu LREM du département de l’Eure, Bruno Questel, a dénoncé une tentative d’intimidation de la part de 40 Gilets jaunes. Ils ont tiré des coups de feu devant sa maison avant de s’enfuir. À proximité de chez lui, il y avait des écriteaux indiquant, où il habitait. Un cortège de voitures a passé devant son domicile. Des grenades à gaz lacrymogène et des pétards ont été lancés L’avocat a recueilli six cartouches de fusil de chasse. La voiture de la députée LREM de Dordogne, Jacqueline Dubois, a été incendiée. Pour sa part Benoît Potterie du Pas-de-Calais a reçu une balle dans une enveloppe avec le message suivant : « La prochaine fois tu la prends entre les deux yeux ! » Je suis partisan de manifestations à caractère pacifiques, mais je condamne de tels actes, qui remettent en cause l’intégrité de tout un mouvement. Il est inadmissible que de tels faits se passent actuellement en France. Comme les remarques plus qu’agressives contre le président de la République. Lorsqu’une figure emblématique des Gilets jaunes déclare qu’il n’y a pas de fumée sans feu en parlant des casseurs, je considère de telles déclarations comme une atteinte à l’ordre démocratique de la nation toute entière. Je tenais à relater cette nouvelle de la nuit. Mais il y aussi eu l’annonce hier soir à Katowice en Pologne que la COP24 était arrivée à un accord, celui de donner la vie à l’accord de Paris sur l’environnement signé en 2015, pour freiner l’effet de serre à 1,5 – 2 degrés jusqu’à la fin du 21ème siècle. Il s’agit d’enrayer une menace de mort concernant la planète toute entière, mais je crains qu’il ne se passera absolument rien. De beaux discours qui en fin de compte en resteront là. C’est le résultat de la conférence de Katowice qui a eu lieu du deux au quinze décembre.
Pourquoi mettre en parallèle deux événements qui en principe n’ont rien à voir l’un par rapport à l’autre. Ce n’est évidemment pas le cas. Le mouvement revendicatif qui a eu lieu dans l’hexagone a eu comme point de départ la loi carbone, celle incitant les automobilistes à réduire l’émanation de gaz nocifs dans l’atmosphère en augmentant le prix de l’essence à la pompe. Puis il y a eu aussi le diesel qui a été dans le collimateurs, car il émet des particules qui peuvent déclencher le cancer des poumons. Comme on le voit il est très périlleux de demander au peuple de faire des efforts individuels lorsqu’il s’agit de prendre des mesures concrètes, en ce qui concerne la sauvetage de notre milieu ambiant. C’est la raison pour laquelle je doute fort que la COP24 ne se réalisera jamais, parce que les habitants de la planète ne sont pas prêts à faire des efforts personnels. Ce sont toujours les autres qui doivent faire les premiers pas. Nous nous trouvons à deux pas du précipice. Je tiens à attirer l’attention sur l’égoïsme qui règne de toute part. Au lieu de propager des paroles incitant les citoyens à descendre dans la rue – même si hier ils n’ont été que 66.000 personnes dans toute la France à manifester – il serait temps de se poser la question comment régler la question de la précarité en parallèle avec les problèmes écologiques. Il s’agit de se réinventer dans la concertation. L’un ne va pas sans l’autre. J’attends des propositions allant dans ce sens de la part des Gilets jaunes. Qu’ils fassent des propositions concrètes !
pm