Les antalgiques des assassins ?

« 60 millions de consommateurs » déconseille l’aspirine et privilégie le paracétamol, tel le titre d’un article sur le site du « Monde ». Cela m’amène tout d’abord a être étonné, que ces médicaments antidouleurs et anti-inflammatoire donnent lieu à des remarques dans un journal, qui d’habitude s’occupe plutôt de la qualité d’une machine à laver ou de l’huile d’olive. Le sujet est si épineux, que de telles appréciations devraient plutôt être le sujet de revues médicales ou de récriminations dans les médias. Dans le mensuel ont peu lire : « En automédication, certains [médicaments antidouleur] ont tout à fait leur place. D’autres doivent être écartés, car ils exposent à des effets indésirables sérieux ou à trop de contre-indications », Il indique qu’il est raisonnable de prendre de telles pilules d’une manière modérée et au plus trois jours. Ceci sans même s’assurer si le patient n’est pas soumis à des risques bien plus grands que ceux des douleurs. Comme ils sont en vente libre dans les pharmacies, personne ne peut s’assurer de l’utilisation de ces médicaments. Le professeur François Chast de l’académie de pharmacie prévient : « A 3 g par jour, il est anodin. A 10 g par jour, il devient potentiellement mortel. » Ce qui se passe-là au niveau européen est tout à fait inadmissible. S’il en est ainsi, je ne comprends pas qu’on puisse acheter une telle drogue, sans avoir passé au préalable chez un médecin.

Je réclame que ces médicaments ne puissent pas être vendus sans prescription, pour ainsi dire à l’aveuglette. Je ne peux que citer mon exemple. Mon anamnèse a dévoilé, que tout anti-inflammatoires m’étaient néfastes, parce que mes reins et mon foie ne les supportaient pas. Que si je passais outre, il pourrait s’ensuivre des dommages irrémédiables. La raison pour laquelle on m’a prescrit des opiacés avec un dosage très stricte, afin de pas en être dépendant. Ils ne sont pas nocives en ce qui concerne mes organes. C’est leur grand avantage. J’ai autour de moi trop de gens, qui se rendent à la pharmacie comme à une confiserie et qui sans états d’âme achètent des quantités considérables d’antidouleurs. Le magazine a fait une liste d’effets secondaires qui sont à haut-risque en ce qui concerne tout particulièrement les médicaments à base d’ibuprofène. Cela va de troubles de digestion, jusqu’à la formations d’ulcères. Comme dans mon cas, « 60 millions de consommateurs » parle aussi des lésions du foie. « L’ibuprofène est intéressant dans les douleurs rhumatismales, parce qu’il a une activité anti-inflammatoire et que cette composante n’existe pas avec le paracétamol. Et donc, dès qu’il y a une inflammation, l’ibuprofène est sans danger, mais il ne faut pas dépasser les 800 milligrammes par jour et à condition de ne pas dépasser cinq jours de traitement », a dit le professeur François Chast sur France-info. Tout cela démontre que de vouloir lutter contre les douleurs n’est pas une bagatelle. Il faut dire que nombre de médecins sont mal documentés et font trop peu de recherches à ce sujet. On combat trop souvent les effets, sans à chercher les causes. Une raison d’être vigilant !

pm

http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/04/27/antalgiques-60-millions-de-consommateurs-deconseille-l-aspirine-et-privilegie-le-paracetamol_5291406_1651302.html

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