Onze vaccins au lieu de trois seront dorénavant obligatoires en France, ce qui avait été le cas jusqu’au 31 décembre 2017. Il s’agit de La diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, la bactérie haemophilus influenzae B, la coqueluche, la méningocoque C et le pneumocoque. Je tiens à les énumérer pour prouver qu’il s’agit de maladies étant contagieuses et pouvant se reporter sur d’autres enfants. Il y a beaucoup de parents qui s’opposent à faire vacciner leurs filles ou garçons. Je considère cela comme étant une atteinte aux droits fondamentaux des enfants. Comme adultes ils ont le devoir de prendre des décisions à la place de leur descendance, d’accord, mais ont-ils le droit de les mettre ainsi que leur entourage en danger ? Comment peuvent-ils anticiper des décisions à la place des petits, qui engagent toute leur vie ? Je n’aurais jamais pas pu prendre une telle initiative sans demander à ma fille ce qu’elle pensait à ce sujet. Il est bien évident qu’un bébé ne peut pas émettre d’avis. Dans de tels cas, je me plierais, même si j’étais un opposant aux vaccins obligatoires, à la loi. La couverture vaccinatoire doit être portée de cinq à dix ans. Tous les enfants de moins de 2 ans y seront soumis. Les parents récalcitrants encourent en théorie jusqu’à six mois de prison et 3.750 euros d’amende. Pour des maladies contagieuses les peines augmenteront jusqu’à 2 ans d’incarcération et 30.000 euros à payer aux caisses de l’État. Pour tous ceux qui seront farouchement opposés, il y aura des dérogations, une mesure que je ne comprends pas. Les enfants non vaccinés seront écartés de l’enseignement scolaire.
Même en étant un partisan acharné de la liberté parentale, j’approuve cette décision. Cet exemple démontre à quel point le droit des enfants peut être mal interprété. Il est un fait qu’en général ont ne prend pas assez en compte. Je pense dès que les petits sont en état de comprendre la portée de leurs droits, il y a obligation de tenir compte de leurs revendications. L’appartenance à une religion en fait partie. Comme père j’ai toujours réfléchi ce qui pourrait être le mieux pour ma fille. En ce qui concerne la religion, nous avons décidé ma femme et moi, que Thérèse soit catholique, la confession de Monique. Mais ceci avec l’option, que notre fille aie la liberté de décider elle-même dès qu’elle aura atteint sa majorité. Une des raisons qui nous a poussé à agir ainsi, est l’obligation en Allemagne pour chaque individu d’appartenir à une croyance ou d’être considéré comme athée. D’autant plus que l’enseignement se fait à l’école publique contrairement à ce qui se passe en France, ou la laïcité est de mise. Nous voulions lui éviter d’être en proie à une ségrégation quelconque de la part de ses camarades. Il en va aussi du choix des études. Je sais que mes revendications sont presque impossibles a être appliquées, mais je pense que tous les parents doivent être conscients que les décisions qu’ils prennent, marqueront toute une vie. Cela dépasse de loin le moment présent. Une sacrée obligation qui dépasse souvent de loin les capacités morales et intellectuelles des parents. Et si c’est la collectivité qui décidait à la place des enfants, je m’y opposerais. Et voilà où le vaccin peut mener !
pm